《L’incubateur des Startups : Pour que le Numérique sorte de l’immatériel》Mandack Katako au Festival Les Defis-Congolais

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« RDC, plus grand producteur de cuivre en Afrique, détient la moitié des réserves planétaires et assure à lui seul plus de la moitié de la production mondiale de cobalt, soit environ 66 000 tonnes en 2016 sur une production globale estimée à 123 000 tonnes la même année. Voici les chiffres qui doivent peser dans la balance des discussions pour faire financer la construction de notre incubateur », c’est en ce terme que Mandack Katako, Président Directeur Général et fondateur de Booster Life Sarl, a introduit, lors la première édition du Festival “Les Defis-Congolais”, son appel à la construction d’un incubateur des startups numériques pour accompagner la jeunesse savante de la RDC, dans la création de l’entreprise et de l’emplois.

La première édition du Festival “Les Defis-Congolais” avait mobilisé le cabinet du Chef de l’Etat, plusieurs Ministres, Élus, Mandataires publics, Chefs d’entreprises et acteurs de la société civile, sous le thème « Relancer la croissance économique de la RDC de l’après Covid-19 » à la place du 30 juin, à la Gare centrale de Kinshasa.

« Il est clair qu’en portant simultanément son attention sur le numérique et l’énergie aux premières heures de son pouvoir, le leadership Tshisekedi fut visionnaire sur la meilleure manière d’anticiper sur la gestion d’une pandémie, sur la manière d’anticiper la construction de l’économie de l’après confinement mondial sur fond de distanciation sociale et autres mesures barrières » ,a rappelé à l’assistance, ce féru de la communication et des TIC qui n’a pas hésité a mobilisé autour de la vision numérique de Félix Tshisekedi. « La covid19 a été un stress test sur la capacité de la RDC à rester opérationnelle dans le confinement et cela devrait permettre depuis, au gouvernement de lever des options utiles à la matérialisation urgente, de la vision numérique du chef de l’Etat, pas dans une logique des séquences graduelle à plusieurs mois d’intervalle mais dans une logique de révolution, oui de révolution numérique parce que bénéficiant du recul du temps et des expériences des autres », a souligné Mandack Katako.

Il a insisté dans son intervention, sur le fait que pour matérialiser la vision numérique de Félix Tshisekedi, il faille se libérer des considérations philosophiques et idéologiques parce que le Chef de l’Etat lui-même a prouvé plus d’une fois qu’il n’était pas un homme de philosophie encore moins des idéologies mais un homme des solutions bingo, grâce auxquelles la gratuité de l’enseignement et le retour de la RDC dans le concert des Nations sont une réalité aujourd’hui.

Plusieurs fois Conseiller au ministère des PTNTIC et à celui des médias, deux ministères mobilisateurs des recettes, Mandack Katako a souligné dans son intervention, que la mobilisation des recettes était une équation sur la table des décideurs congolais. « Aujourd’hui plus que jamais, la RDC a besoin de mobiliser au maximum ses recettes pour éviter à son économie de sombrer et le pays avec elle. L’économie devient la priorité pour tous, la mobilisation des recettes, l’hymne au sursaut patriotique, un sursaut auquel le gouvernement doit apporter pour accompagner la vision du peuple d’abord, une conclusion salvatrice. Alors qu’internet apporte plusieurs dizaines des milliards au budget sud-africain, alors que la gouvernance électronique apporte des centaines des milliards d’euros ou dollars aux budgets Euro-américain, la RDC qui est officiellement connectée au câble international wacks depuis 2012, a longtemps tergiversé autour de sa capacité à booster son numérique », il a poursuivi sur la tribune de la première édition du Festival.

Mandack Katako, intervenant désigné à ce Grand Festival Économique congolaise, a présenté, avant de finir son exposé, un incubateur des startups du numérique, en image de synthèse qu’il veut comme nouveau visage du numérique congolais, *”Un visage à 100.000 emplois*”, a-t-il conclu sous les applaudissements des participants.

Ruth-Paola Ngwanza

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