Affaire Magistrats Ubulu et Kilomba : « Nous n’avons pas pu authentifier le document qui suscite plusieurs questions » Le Président du Synamac

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Le refus de la prestation des serments de deux juges Jean Ubulu et Noël Kilomba, nommés récemment par Félix Antoine Tshisekedi, à la cour de cassation, continue de faire couler beaucoup d’encres et des salives. Le Président du Syndicat Autonome des Magistrats du Congo « SYNAMAC », Edmond Issofa, a fait savoir ce jeudi 6 Août que la question sur ce refus doit être étudiée minicieusement et son mouvement cherche avant tout à authentifier le document attribué aux juges Kilomba et Ubulu.

Selon Edmond Issofa, la norme de la magistrature exige que chacun des magistrats agisse de manière individuelle et non collective comme présenté dans le document qui a fait le tour des réseaux sociaux.

« Comme Syndicat, nous posons tout simplement des questions par rapport au document qui a été publié alors nous ne savons pas si réellement ce document émane d’eux. À ce stade nous n’avons pas pu authentifier le document qui circule. ce dernier suscite plusieurs questions. Si c’était un recours gracieux, je pense que c’est individuellement que chacun aurait dû agir », a précisé Edmond Issofa, Président de Synamac , avant de poursuivre « Nous avons tous suivis à la télévision et nous avons constaté que les deux magistrats promu n’ont pas prêté serments. Personne d’autre qu’eux n’est en mesure de nous dire pourquoi ils ne se sont pas présentés au Palais de la nation pour la présentation de serment comme les autres ».

S’agissant des recours gracieux, le président de Synamac souligne que chacun a un dossier individuel et a été individuellement nommé. Le recours ne peut pas se faire de façon collective mais individuellement serait plus indiqué.

À titre de rappel, les juges Jean Ubulu et Noël Kilomba nommés sur ordonnance présidentielle au mois de juillet dernier à la présidence de la cour de cassation, ont dans une correspondance adressée au chef de l’État manifesté leur désir de rester à la cour constitutionnelle où ils ont encore un mandat à finir.

Landry Kamango

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