Chambre de Commerce Russie-RDC : 22.000 hectares des terres agricoles Nangaa sur la table russe

Choix de la rédaction

La nouvelle dynamique diplomatique impulsée par l’actuel Ambassadeur de la RDC en Russie, Ivan Vangu sous la direction du patron de la diplomatie congolaise, Christophe Lutundula en phase avec la vision de Félix Tshisekedi, commence à donner ses premiers résultats dans la coopération Russo-congolaise. La Chambre de Commerce et d’Industrie Russo-Congolaise « CCIRC » nouvellement crée, est une preuve que les lignes bougent positivement entre la Russie et la RDC.

« La CCIRC qui est la matérialisation de la vision business portée par la nouvelle dynamique diplomatique déployée par l’Ambassadeur Vangu et son homologue Russe, a la charge de briser le tabou dans les relations d’affaires Russo-Congolaise. Nous ne devons pas avoir peur de faire des affaires avec la Russie, toute la communauté internationale fait des affaires avec la Russie » , a affirmé à notre rédaction Mandack Katako, Directeur Général de la CCIRC.
C’est dans ce cadre, affirme nos sources, que le patron de la CCIRC a échangé avec Corneille Nangaa, ancien Président de la Centrale Électorale, reconverti dans l’agriculture et propriétaire de 22.000 hectares des terres agricoles.

Le monde a découvert à travers la guerre en Ukraine, que les blés qui nourrissaient la terre entière provenaient des régions russes et que la Russie était très avancée dans l’agriculture mécanisée. Aujourd’hui les russes viennent vers l’Afrique et il appartient aux africains de mettre sur la table des discussions, des attentes claires, comme c’est le cas aujourd’hui de la fondation Nangaa qui s’est lancée dans l’agriculture, qui selon la vision de son fondateur, Corneille Nanga, devrait démocratiser la nourriture en République Démocratique du Congo.

Plusieurs pays, à l’instar du Mali qui a bénéficié dans le respect de sa souveraineté d’un important lot d’un matériel militaire russe, dont plusieurs avions de combat pour lutter contre les terrorisme dans le Sahel, regardent désormais vers Poutine et son pays.

Ruth Ngwanza

Plus d'articles

Laisser un commentaire

Dernier article