Franck Diongo : « Ce que Kabund a dit ne concerne pas le Chef de l’État »

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Au cours d’une conférence de presse, mercredi 20 janvier à Kinshasa, le Président du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP), a fixé l’opinion par rapport aux propos tenus par le Président a.i de l’UDPS face aux députés FCC qui ont adhéré à l’Union sacrée. Il estime que Kabund cherche un positionnement personnel en opposant le Chef de l’État à Katumbi et Bemba.

« Ce que Kabund a dit ne concerne pas le chef de l’État. Ce n’est pas le chef de l’État qui a envoyé Kabund faire ce genre des déclarations. Je demande aux présidents Bemba et Katumbi de pardonner les propos de Kabund. Il cherche un positionnement personnel et c’est grave parce que cela ne contribue pas à l’avancement du pays et à la consolidation de l’union sacrée ».

Franck Diongo a fait savoir à la presse qu’il ne faudrait pas que Jean-Marc Kabund porte la responsabilité devant l’histoire d’isoler Félix-Antoine Tshisekedi. Pour ce leader, il faut dresser le Chef de l’État pour qu’il soit en face de Moïse Katumbi, Jean-Prière Bemba et Martin Fayulu.

« C’est comme si l’Union Sacrée est devenue FCC-CACH prolongée, élargie. Donc, un autre FCC, on écarte Bemba, on écarte Katumbi et Jean-Marc devient le chef de tous les députés. Amener le président de la République sur cette voie c’est-à-dire, j’écarte tout le monde autour du président, moi-même je suis devenu important parce que demain s’il dispute avec le président, il va dire que c’est moi qui t’ai créé. Donc, sa déclaration est très dangereuse et c’est même un manque de respect au chef de l’État », a déclaré le président du MLP.

À cet effet, Franck Diongo a demandé aux Présidents du Mouvement de la Libération du Congo (MLC) et d’Ensemble pour la République de pardonner Jean-Marc Kabund.

Rappelons qu’au cours d’une réunion mardi dernier avec les députés FCC/Union Sacrée, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale a accusé Bemba et Katumbi de vouloir tuer l’Union Sacrée, tout en affirmant que ces deux leaders ont réclamé au Chef de l’État la Primature et la Présidence de la chambre basse avant leur adhésion à l’Union Sacrée.

Landry Kamango

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