RDC : L’ONG YMAE au centre de la lutte contre le détournement d’argent dans le milieu scolaire

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Comptée parmi les Associations valables qui participent activement à la promotion de l’éducation de qualité en RDC, l’ONG Young Men Action for Education « YMAE », chapeautée par Serge Bondedi, est toujours au centre de la lutte contre les détournements des fonds dans le secteur de l’enseignement Primaire et Secondaire avec sa campagne École Eza Mombongo te « l’école n’est pas un fonds de commerce ». C’est dans cette optique que Young Men Action for Education a tenu à rappeler aux parents et élèves des écoles publiques que l’Examen National de Fin d’Etudes Primaires “ENAFEP” est totalement gratuit.

YMAE ONG a plaidé aussi pour la gratuité des examens d’État et sensibilise les parents des élèves de différentes provinces de ne chercher les informations qu’auprès de leurs gouverneurs respectifs.
Le secrétaire général de YMAE ONG Serge Bondedi, a aussi alerté les patents sur le bulletin scolaire qui est censé être gratuit dans tous les établissements scolaires publics, parce que financé par le trésor public, conformément aux mesures de la gratuité de l’enseignement.

Le 24 août dernier, à quelques jours du début de L’ENAFEP, le secrétaire général de cette ONG a été contacté par un groupe d’Inspecteurs Principaux Provinciaux (IPP) de l’Enseignement Primaire, Secondaires et Technique pour être informé de l’existence d’un système de transaction des frais à travers un mécanisme de transfert téléphonique en partenariat avec une société commerciale installée à Kinshasa.

À en croire ce groupe d’Inspecteurs Principaux Provinciaux, chargés de percevoir les frais des participations des élèves à l’ENAFEP et aux examens d’État, ils auraient reçu des instruments fermes venant de plus hauts responsables politiques du Ministère, pour envoyer au plus vite que possible, ces frais perçus, et ce, par voie téléphonique via le système de mobile banking.

En effet, bien que depuis des lustres ces évaluations demeurent payantes, sa gestion a toujours été assurée selon les règles de l’art. C’est à ce titre que ces inspecteurs principaux provinciaux disent s’inquiéter énormément du caractère dangereux et risquant de cette instruction qui les expose à des poursuites judiciaires.

Pour ces inspecteurs, envoyer de l’argent par voie téléphonique échappe à la traçabilité et constitue une violation grave des règles de gestion des finances publiques.
C’est pour cette raison qu’ils ont sollicité à l’ONG Young Men Action for Education, dans le cadre de sa Campagne École Eza Mombongo te “l’école n’est pas un fonds de commerce”, d’attirer l’attention des autorités du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique « EPST » pour se conformer aux règlements existants.

Il importe de rappeler que ce type de transfert aurait déjà montré ses limites avec les frais des bulletins scolaires qui étaient catastrophiques, selon les IPP. Ceci constitue donc une alerte face à ce qui se révèle être une tentative flagrante de détournement des fonds de l’État qui du reste, est décrié par les parents d’élèves.

Landry Kamango

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