SNEL-Gestion Kayombo: la vérité si nous mentons

Choix de la rédaction

Ingénieur civil électromécanicien, Diplômé de l’Ecole supérieure interafricaine d’électricité ESIE en côte d’ivoire et ancien de la faculté polytechnique des campus de Lubumbashi et de Kinshasa, Jean Bosco Kayombo, plus de 30 ans de carrière à la Snel où il a dirigé presque toutes les directions de cette société avant d’en prendre la tête, est parti de là en laissant dans les caisses, 37 millions des dollars américains là où il avait trouvé 7 millions des dollars et a doublé également la capacité d’énergie à 1112 MW (6 machines sur 6 à Inga 1 et 6 sur 8 à Inga 2) contre 677 MW à trouvés à sa prise de fonction comme Directeur Général. 

Dimanche 22 mai 2022, 17h50, un message venant de l’inspecteur général des finances, Jules Alingete arrive au téléphone d’alors Directeur général de la Société Nationale d’Electricité « SNEL », Jean Bosco Kayombo. Ce message est en fait un tract intitulé « Dénonciationsgraves sur une criminalité organisée à la Snel ». Le téléphone du DG confirme que le message, au titre accusateur grave, avait été transféré plusieurs fois sur la plateforme WhatsApp avant d’atterrir dans sa messagerie par l’entremise du patron de l’IGF, Jules Alingete. Le 23 mai 2022, moins de 24h soit de 17h50 l’heure à laquelle Jules Alingete avait transféré le « tract » à Jean Bosco Kayombo, laissant entendre que le patron de l’IGF venait de tomber comme tout internaute sur un message comme des milliers qui polluent la toile, le très entreprenant IGF Alingete, signe un ordre de mission en exécution d’une réquisition d’informations signée le même jour par le procureur Général près la Cour d’appel de Kinshasa /Gombe. Une diligence exceptionnelle en réaction à un tract au regard des lenteurs qui ont entouré la prise en charge des dossiers similaires et d’autres qui appelaient à des réactions urgentes et immédiates. 

Jules Alingete signe un ordre de mission de 30 jour avec une période de contrôle qui commence de janvier 2019 à la date de la signature de l’ordre de mission pour une dizaine d’inspecteurs. Plus de 5 mois après la fin des enquêtes de l’IGF, les conclusions sont restées sans suite, donnant ainsi à Jean Bosco Kayombo qui ne se reprochait de rien et sûr de sa capacité à faire aboutir les chantiers électriques mises en œuvre sous le leadership du Président Tshisekedi, l’occasion de déposer sa candidature à sa propre succession. C’est quelques jours seulement avant les nouvelles nominations à la tête de la SNEL, soit le 17 octobre 2022, que l’IGF Alingete va ressurgir après un long silence qui ne donnait aucune suite sur les enquêtes diligentées en mai 2022, avec un autre ordre de mission qui relance le premier pour lequel, un silence de mort avait caractérisé ses conclusions plusieurs mois après la fin des enquêtes. 48h après la remise-reprise à la Snel, les conclusions des enquêtes oubliées ressurgissent dans les réseaux sociaux, au même format d’accusations du 23 mai 2022, via le compte twitter d’un internaute inconnu aux bataillons des inspecteurs des finances encore moins du parquet. L’internaute affirme à deux heures du matin, dans ses publications twitter, que Jean Bosco Kayombo était activement recherché alors que ce dernier n’avait ni quitté la ville encore moins sa maison de fonction dont l’adresse est connue de tous. Des méthodes qui dérangent et qui ont poussé à des interactions virulentes sur les réseaux sociaux contre jules Alingete que plusieurs internautes ont accusé d’être la source de celui qui avait annoncé la chasse à l’homme contre l’ancien DG de la Snel qui venait de quitter cette société sous les acclamations et les félicitations des agents.

Des acclamations justifiées au regard de son bilan à la tête de la société nationale d’électricité.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                

En effet, grâce aux efforts du Président de la République, Félix Tshisekedi, et au Concours de la Banque Africaine pour le développement « BAD », Jean Bosco Kayombo Directeur Général de la Société Nationale de l’Electricité (SNEL) a laissé le secteur de l’énergie congolaise sur le cap du renouveau. « Le peuple d’abord » slogan qui a exprimé la vision du sphinx de Limete, feu Etienne Tshisekedi que matérialise sans désemparer son Fils biologique et idéologique Félix Tshisekedi sous laquelle il a placé son mandat, ne pouvait se traduire dans les faits, qu’au travers des actions ambitieuses susceptibles d’apporter une amélioration perceptible des conditions de vie des populations congolaises. Dans un monde où l’accès à l’énergie électrique constitue à la fois un critère de développement et un indice de réduction de la pauvreté, l’amélioration de la desserte en courant électrique, toutes ressources confondues, compte sans doute parmi l’un des défis capitaux que devaient relever tout gouvernement responsable en ce 21è siècle.

Le Président Tshisekedi et son Gouvernement ont déployé d’énormes efforts, avec le concours des partenaires traditionnels et autres, afin de réussir le pari de l’amélioration progressive, dans le cadre des objectifs du millénaire et bien au-delà, de l’accès des populations congolaises à l’électricité notamment en favorisant l’hydroélectricité à l’arrière-pays pour passer du faible taux de desserte actuel estimé à 10% seulement à 60% à l’horizon 2025.

C’est dans cette perspective que Jean Bosco Kayombo à la tête de la Snel, avait mis les bouchées double déjà dans le cadre des actions prioritaires de Félix Tshisekedi pour exécuteravec l’apport financier de la Banque africaine de développement, des travaux de réhabilitation et de modernisation de quelques machines d’Inga 1 et dans l’électrification de plus de 60.000 ménages dans la ville de Kinshasa. Avec un riche potentiel hydroélectrique de plus 44.000 MW concentrés au seul site d’Inga, la RD Congo est potentiellement en mesure de fournir à une bonne partie de l’Afrique de l’énergie non polluante. Ces dernières années, le management de Jean Bosco Kayombo à la tête de la Snel, a permis de faire monter la production à 1112 MW (6 machines sur 6 à Inga 1 et 6 sur 8 à Inga 2) contre 677 MW, il y a quelques temps avant son arrivée comme DG de cette entreprise.

Retour de la géante, le profil Jean Bosco Kayombo a fait le job 

Du haut de ses 30 ans de carrière à la Snel sur fond d’une expérience certaine, Jean Bosco Kayombo a été tour à tour Chef de la centrale Inga 1 et Inga 2, Chef de centre de production Nseke, Directeur de production Katanga et Directeur provincial de distribution du Katanga. De 2000 à 2006, il a été Directeur de production ouest à Inga, Directeur de département de production et transport de 2006 à 2011 puis superviseur des projets de transport à la coordination des projets Banque Mondiale 2011-2012. A l’international, Jean Bosco Kayombo a représenté de 2006-2011 la SNEL au Comité de gestion du SAPP (pool énergétique de l’Afrique australe). Il a été consultant pour le consortium voith siemens, alstom et va tech, consultant chez fichtner puis senior Manager-power management auprès de la firme MMG. Jean Bosco Kayombo a notamment rédigé plusieurs rapports et autres documents pour un management accès sur les résultats à la Société nationale d’électricité. Son profil a permis aujourd’hui aux congolais de palper plusieurs réalisations qui donnent l’assurance de croire en l’alignement de cette société dans sa vocation initiale.

Avec Jean Bosco Kayombo, La SNEL a construit une deuxième prise d’eau qui place la société à l’abri des éventuels étiages du fleuve Congo avec des effets néfastes sur la production d’énergie.  Toujours sous sa houlette, la centrale hydroélectrique Mwadingusha, située dans le territoire de Kambove, à 75 km de Likasi, dans la province du Haut-Katanga, connaît maintenant les travaux de remplacement de ses machines, lesquelles s’accélèrent et devraient prendre fin cette année 2022. Six machines neuves sont en cours d’installation dans cette centrale qui est la plus vielle de la RDC. En outre, le poste élévateur de Mwadingusha a été rénové pour l’écoulement de l’énergie provenant de cette centrale et des autres centrales.
 
Pour les actions prioritaires de 100 premiers jours du Président de la République, Jean Bosco Kayombo avait mis en place une commission chargée de suivre l’exécution de ce programme pour lui faire rapport chaque semaine. Sept actions en distribution ont été enclenchées pour permettre d’accroître le taux d’accès à l’électricité dans la capitale, Kinshasa, par l’électrification des poches noires et l’amélioration de la desserte par la mise en service des cabines de décharge. Toujours pour la partie ouest du pays, six actions de transport ont permisd’améliorer la desserte dans le réseau interconnecté de Kinshasa, Kongo Central et ex-Katanga. Les centrales de Tshopo réhabilité, Ruzizi et Bendera sont mises à contribution pour les provinces de l’Est du pays, ainsi que les nouvelles centrales hydroélectriques de Kakobolaet Katende avec des centrales thermiques pour le centre du pays.

L’objectif étant d’accroître l’offre en électricité ou encore de réduire le temps d’indisponibilité des machines lors des incidents pour servir d’abord le Peuple, Jean Bosco Kayombo n’avait ménagé aucun effort pour matérialiser la volonté de servir le peuple d’abord, une volonté exprimée par Félix Tshisekedi. La SNEL a lancé 11 actions de production incluant Inga pour le grand réseau interconnecté de l’ouest, du sud et du centre. Ce programme a bénéficié d’une contribution de l’Etat en appui à la trésorerie de la SNEL. 

Electrification de Luozi dans le Congo central

Après l’électrification de de la ville de Kikwit, grand centre urbain de la province du Kwilu, celle de Luozi dans le Kongo central a été annoncée par le DG de la SNEL, à l’occasion de l’inauguration de la ligne 70 kV Sanga – Ngombe Matadi et du poste haute tension Kintadidans la province du Kongo Central. Ce projet qui datait d’environs 15 ans a été matérialisé avec le programme d’urgence de 100 jours de Félix Tshisekedi, que Jean Bosco Kayombo avait piloté des mains de maitre, pour que la population de cette partie du pays voit le changement de leurs localités par la construction de la ligne Haute tension Gombe Matadi-Luozi. 

Le management Kayombo a renforcé les sous-stations de Kinshasa en transformateurs 15 MVA PMDE M03 (technologie et effets sur la desserte. Il a construit la route de Mokali afin de faciliter l’acheminement du transformateur Haute-tension, moyenne tension de 100 MVA au poste de kimbaseke avec l’acquisition d’un transformateur 132/30 kv-100 MVA pour le poste de badiadingi. Toujours à Kinshasa, jean Bosco Kayombo a permis la reprise en exploitation de 26 nouvelles cabines implantées dans le cadre du projet PEPUR pour l’électrification des poches noires. Il a également réussi à implanter de nouvelles cabines SNEL dans les provinces du haut-katanga, Kongo Central, Sud-Kivu, Tshopo et kwilu avec la remise en service des plusieurs transformateurs avariés. 

Etat des lieux du secteur de l’électricité en RDC

Pays aux dimensions continentales avec une superficie de 2.345.411 Km2, la République Démocratique du Congo présentait, il y a encore quelques mois, une situation paradoxale en ce qui concerne le secteur d’électricité. En effet,  d’une part la vétusté des infrastructures de production, de transport et de distribution contraste avec la demande grandissante, et d’autre part, le taux actuel de desserte contraste lui aussi avec l’énorme potentiel  énergétique du pays dont 100.000 MW rien que pour l’hydroélectrique répartis comme suit : 44.000 MW au site d’Inga, ±30.000 MW dans le district de Cataractes sur le fleuve Congo dans la province du Kongo Central et ±26.000 MW à travers les autres provinces sur le fleuve Congo ainsi que les autres cours d’eau internes du pays (dont seulement 2,5% sont aménagés à hauteur de 2.500 MW). Les autres sources potentielles énergétiques sont éoliennes, biomasse, solaire…).  Par ailleurs, sur 2.438 MW de puissance installée seulement 60% sont effectivement en service.

La SNEL et sa vocation


Créée en 1970 par l’ordonnance n° 73/033 du 16 mai 1970 sous le statut d’entreprise publique, et transformée en société commerciale depuis le 1er janvier 2011, conformément à loi n° 08/007 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales relatives à la transformation des entreprises publiques, la Société Nationale d’Electricité a reçu de l’Etat, son unique actionnaire, le mandat de produire, de transporter, de distribuer et de commercialiser l’énergie électrique sur le territoire national et au-delà.

Avec un chiffre d’affaire estimé à 280 Millions USD et employant 6.323 cadres et agents, la SNEL, a vocation de passer pour la plus grande société productrice du courant hydroélectrique au monde. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer la valeur du site d’Inga (fleuve Congo) et ses infrastructures actuelles et en projet.

En effet, le site d’Inga constitue le plus important gisement au monde de puissance hydraulique concentrée en un même point sur le deuxième plus grand fleuve du monde après l’Amazone avec un débit moyen de 42.000 m3/sec. 

Parmi les défis que doit relever la RDC on peut citer l’aménagement de la centrale d’Inga 3 sur la vallée de Nkokolo en guise de l’achèvement de la 1ère phase du développement du site d’Inga et le lancement de la 2ème phase qui prévoit la construction du Grand Inga dans la vallée de la Bundi. SNEL étant le premier conseiller de l’Etat en matière d’énergie devra y jouer un rôle important. C’est ici que l’expertise de Jean Bosco Kayombo s’avère indispensable pour achever le processus de redressement de la SNEL.   

L’émergence à la portée de la RDC

De ce qui précède, il n’y a plus aucun doute quant à la clairvoyance du leadership de Félix Tshisekedi et la place qu’il accorde au secteur de l’énergie comme moteur du développement et facteur d’intégration régionale. La Banque Africaine de Développement qui soutient le développement durable en Afrique a bien compris l’enjeu stratégique que représente le potentiel énergétique de la République Démocratique du Congo. En dépit des difficultés auxquelles elle était confrontée, la SNEL, au travers de l’engagement du Président de la République et le management clairvoyant de l’ancien Directeur Général, Jean Bosco Kayombo, a prouvé sa détermination à demeurer première productrice et distributrice de l’électricité tant au niveau national que sous régional. L’importance des investissements consentis et mobilisés en vue de la réalisation des projets pertinents prouvent à suffisance combien la géante qui s’ignorait avait repris conscience de sa taille sous la houlette de ce digne fils maison et brillant ingénieur. La République a besoin de ses experts en services et des règlements de comptes contre les experts de la République ne font que régresser le pays dans son élan de développement.  

Rédaction

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