Au sujet de la situation préoccupante au sein du ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique « EPST », des informations sont parvenues au Président de la République. Il appert que de nouvelles unités auraient été affectées et des nouveaux bureaux gestionnaires créés, impactant ainsi considérablement sur l’enveloppe salariale dédiée à l’éducation nationale dans le contexte actuel du programme de la gratuité de l’Enseignement Primaire.
Le Président de la République, a instruit vendredi 31 juillet au cours de la 42ème réunion du conseil des ministres, le Gouvernement à prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de diligenter une enquête indépendante au sein du Service de contrôle et de paie des enseignants (SECOPE), dont la mission principale va consister à tirer les choses au clair en identifiant ces nouvelles unités affectées et ces nouveaux bureaux gestionnaires créés.
À titre de rappel, dans une déclaration lue mercredi dernier la Synergie des Syndicats des Enseignants de la RDC, composée notamment de SYNECAT, CCT, FA, SYNEP et COFEVID, avait appelé à la démission du ministre de l’EPST, Willy Bakonga, avant la rentrée scolaire 2020-2021.
Ces professionnels de la craie, accusent Willy Bakonga de mauvaise gouvernance, de tribalisme et de clientélisme dans le secteur d’enseignement depuis son avènement.
Landry Kamango