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RDC: “6 milliards de Muyej”, Human right watch réactive le Congo bashing

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Les organisations de défense des droits de l’homme, on ne le dira jamais assez, sont des instruments privilégiés du capitalisme sauvage qui s’en sert avec une sournoiserie indécente pour masquer ses appétits voraces. La méthode ne date pas d’hier. L’on se souviendra que Léopold II qui a commis pire qu’un génocide pour s’adjuger l’ivoire, le caoutchouc, le bois et autres richesses du Congo n’en a pas moins été présenté comme un grand philanthrope et un des plus grands mécènes de la mission civilisatrice. Pour faire court, le droit-de-l’hommisme est devenu à l’époque de la laïcité le pendant de la religion chrétienne pendant la colonisation. L’objectif visé est le même : que les africains puissent désespérer de leur propre capacité à prendre en main leur destin et s’abandonner à l’improbable providence sensée venir de l’occident. Vous constaterez par exemple que des ONG grassement financées comme Human Rights Watch ne s’en prendront jamais à l’impérialisme américain par exemple ou au bellicisme israélien dont les dégâts en matière de droits de l’homme sont incommensurables. C’est la vérité que les africains doivent voir en face s’ils veulent reconstruire leur humanité chahutée. Peu importe qu’on nous accuse de complotisme béat pour continuer à nous asservir allégrement.

Le communiqué émis par Human Rights Watch, ce samedi 22 juin 2019, contre Richard MUYEJ MANGENZ MANS, le truculent gouverneur de la province minière du Lwalaba, est symptomatique de l’art de lynchage médiatique dans lequel cette ONG excelle. C’est une lapalissade : dans le collimateur de Human Rights Watch figurent tous les acteurs politiques du Continent africain qui ne sont pas dans la mouvance impérialiste et qui osent se distinguer dans l’amélioration des conditions de vie de leurs congénères, au risque d’être perçus comme des exemples à suivre. Il n’y a qu’à se souvenir de la campagne menée en son temps par Human Rights Watch contre le guide libyen Mohammar Kadhafi pour s’en convaincre. Aujourd’hui la Libye est devenue exactement la chienlit à laquelle la destinaient les communiqués au vitriol de Human Rights Watch. Allez-y comprendre. Tout se passe comme si les seuls dirigeants qui doivent opérer en Afrique, notre Continent à nous qui n’appartient pas à ceux qui l’ont colonisé, sont ceux qui sont missionnés pour servir avant tout les intérêts occidentaux. Tous ceux qui n’ont pas vendu leur âme au diable et qui n’agissent que pour la satisfaction des désidérata de leurs électeurs doivent passer à la moulinette de la diabolisation par ONG de défense des droits de l’homme interposés. Ça commence à en faire un peu trop!

Dans le cas d’espèce, le péché du gouverneur du Lwalaba est d’avoir dévoilé à la face du monde que les minerais de sa province peuvent faire le bonheur des autochtones à travers des infrastructures et des besoins sociaux de base. Un éveil de conscience qui sonne comme un danger à long terme pour les industries du Nord qui avaient l’habitude de prospérer sur la misère des pays fournisseurs des matières premières. En d’autres termes, en modernisant le Lwalaba en un temps record, MUYEJ est entrain d’apporter la preuve que ceux qui l’ont précédé et dont tout le monde sait qu’ils sont les chouchous de la haute finance internationale, ne sont en réalité que des imposteurs. D’où cette campagne de diabolisation d’un bâtisseur hors paire qui serait entrain de faire de l’ombre aux personnes qui ont en réalité facilité le pillage du grand Katanga sur fond d’un populisme rétrograde, sans contrepartie sur le bien-être des katangais et katangaises.

C’est donc en désespoir de cause que Human Rights Watch s’est senti dans l’obligation de se transformer en agence de lanceurs d’alerte en accusant gratuitement, sans aucun début de preuves, le Gouverneur du Lwalaba de détenir des comptes offshore au Panama et au Luxembourg d’une valeur globale de six milliards de dollars. Oui, six milliards de dollars, c’est-à-dire un peu plus que le budget en fond propre du gouvernement central. Or Moïse Katumbi, le Saint des Saints selon la bien-pensance occidentale, a toujours affirmé urbi et orbi qu’en neuf ans de règne sans partage, il n’a jamais atteint la barre d’un milliard de dollars. Nous reprenons : en neuf ans, celui qui était le satrape du grand Katanga n’avait jamais atteint le plafond d’un milliard, et en trois ans trois ans celui qui gère un quart du grand Katanga, c’est-à-dire le Lwalaba, aurait miraculeusement déjà empoché à lui tout seul une rondelette somme de six milliards de dollars! MUYEJ aurait eu cet argent où et comment alors qu’en même temps, grâce à une rétrocession toujours modique qui peine à atteindre les 40% constitutionnels, il a réhabilité toutes les écoles et hôpitaux de sa province, construit des ponts et routes, bâtit des cimetières modernes comme la cité des anges de Kolwezi, construit des édifices publics futuristes dont le siège du gouvernement provincial, celui de l’assemblée provinciale et le domaine présidentiel de Kolwezi, accru de façon significative la desserte en eau potable et en électricité, désenclavé sa province désormais accessible par route et chemin de fer depuis l’Angola voisin, équipé les forces de l’ordre avec motos et jeeps, amélioré le transport urbain de Kolwezi avec des bus pimpant neufs, etc.

Toutes ces réalisations, faut-il le rappeler, n’ont été rendues possibles qu’en l’espace de trois ans alors qu’il y avait des dirigeants provinciaux avant qui n’ont réussi à faire quedalle. Sinon qu’ils en apportent la preuve, au lieu de croire que l’instrumentalisation des ONG des droits de l’homme peut encore changer le rapport de force. Les Congolais sont suffisamment avertis pour ne plus se permettre d’avaler n’importe quelle couleuvre venant des officines toxiques oeuvrant dans les anciennes métropoles. Qu’on se le dise !

Rédaction

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