Déterminé à accorder son soutien à tout projet relatif au développement du Kasaï oriental, le député national Eric Ngalula a expliqué à la presse ce lundi que cette province sombre depuis belle lurette et elle a toujours été jetée dans les oubliettes. Soucieux de voir sa province natale émerger, Eric Ngalula implore l’implication de tous les cadres, fils de cette province, dans le processus de reconstruction de leur terroir.
Faisant allusion à sa circonscription de Lupatapata, sa base électorale, le député Eric Ngalula révèle ceci. ” il n’y a pas d’école ni de maternité chez moi à Lupatapata les femmes accouchent à meme le sol et tous ces défis sont à relever avec le nouveau gouvernement qui vient de sortir, nous allons les interpeller pour que le social du congolais puisse changer ” , a-t-il déclaré et d’ajouter : ” la population du Kasaï attend des signaux forts de la part des dirigeants, et il faut le prendre comme tel, les gens qui ont beaucoup souffert quand ils voient l’espoir du changement qui arrive, ils veulent que ça se fasse comme sous le coup d’une baguette magique. Ils ont raison mais je leur demande juste un peu d’indulgence et je demande aux autorités de la province notamment le gouverneur, son vice et les ministres provinciaux de conjuguer beaucoup d’efforts pour que le Kasaï oriental puisse se mettre debout “, souligne notre interlocuteur.
La population veut un changement
Contrairement à certaines sensibilités qui estiment que le nouvel exécutif du Kasaï oriental ne fait pas grand chose pour la province et ses habitants, Eric Ngalula qui est rentré à Lupatapata écouter ses lecteurs lors des vacances parlementaires, révèle les désidératas de la population. ” le gouverneur Maweja, je l’ai soutenu jusqu’à son investiture. Et tout naturellement qu’on l’aime ou pas je l’ai soutenu. Mais maintenant n’oubliez pas que je suis un élu de la province du Kasai, plus précisément dans la circonscription de Lupatapata, donc les cris de population du Kasai c’est aussi le cris de mes électeurs. Cette population veut un changement, voir les investisseurs venir… comme il y a un digne fils du terroir qui est élu président de la république, le peuple avait l’espoir que les choses pourront change. C’est ce qui justifie leur mécontentement ” soutient Eric Ngalula
De son point de vue, il est loisible de mettre le slogan ” le peuple d’abord » en pratique en assurant le minimum vital de la population, qu’elle mange à sa faim, envoyer les enfants à l’école, trouver de l’emploi et que le peuple Congolais soit sécurisé comme c’est le cas dans d’autres pays développés.
Anastasie D