Contrairement au bilan provisoire donné par la Police Nationale Congolaise « PNC », à l’issue de sa réunion extraordinaire tenue vendredi 10 juillet à Kinshasa, pour évaluer la manifestation organisée jeudi 9 juillet dernier contre l’entérinement de Ronsard Malonda comme Président de la commission électorale nationale indépendante « CENI », l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social « UDPS/TSHISEKEDI », a donné son bilan provisoire selon lequel il y a eu 6 morts, 92 blessés dont plusieurs par balles réelles et 115 personnes arrêtées.
À cet effet, la Présidence du Parti présente ses condoléances les plus attristées aux familles éplorées et exprime toute sa solidarité à l’endroit des personnes blessées. Elle rassure l’opinion nationale que les actes de violence de ce 09 juillet, comme ceux connus dans le passé, notamment les carnages du 19 et 20 septembre 2016, ne resteront pas impunis et seront dans un proche avenir, porté à la connaissance des instances judiciaires compétentes afin qu’au nom de l’État de droit, la justice soit rendue à toutes les victimes.
Par ailleurs, l’UDPS/TSHISEKEDI exprime sa profonde indignation du fait que la Police a utilisé les armes létales pour disperser les manifestants pacifiques.
Le Parti présidentiel s’est dit également, indigné du recours à des jeunes drogués, communément appelés Kulunas, armés des machettes par un parti politique du Front Commun pour le Congo « FCC » bien identifié, pour s’attaquer aux manifestants et vandaliser les biens des privés, jusqu’à provoquer mort d’hommes et de nombreux blessés par balles dans les rangs de l’UDPS.
Pour ce qui précède, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS/TSHISEKEDI, endosse la responsabilité au Gouvernement de la République, le Commissaire Général de la Police pour des ordres manifestement illégaux donnés à la Police, le Major Ngalasi pour avoir tiré à bout portant causant la mort d’homme et le Major Carine Lokeso pour des actes de violence sur des manifestants pacifiques.
Pour ce faire le parti cher à Félix Antoine Tshisekedi, s’engage à accompagner les familles de toutes les victimes pour saisir les instances judiciaires compétentes contre le commissaire Général de la Police et ses subalternes.
À titre de rappel, la Police nationale congolaise a donné son bilan provisoire le même vendredi en début d’après-midi, dans lequel il ressort que 2 manifestants sont morts dont un à Kinshasa et un autre à Lubumbashi, une trentaine de blessés dont des policiers et plusieurs dégâts matériels enregistrés.
Landry Kamango