À l’issue d’une réunion extraordinaire tenue le 21 juin, dans laquelle l’exécutif national de L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social “UDPS/TSHISEKEDI”, a examiné la question liée aux trois propositions des lois initiées par deux députés FCC, portant essentiellement sur le fonctionnement de l’appareil judiciaire en RDC, le parti Présidentiel a noté que ces textes proposés ne viennent pas régler une quelconque difficulté liée au fonctionnement de la justice congolaise. Bien au contraire, ils privilégient l’indépendance de la magistrature et ce, au profit du ministre de la justice.
Après avoir analysé en profondeur ces trois propositions de lois, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social révèle la volonté politique de leur partenaire du FCC de procéder à la violation de la constitution congolaise pour des calculs politiciens tendant à protéger les criminels et ainsi encourager l’impunité.
À en croire, le parti du feu Étienne Tshisekedi, ces propositions de lois ne constituent ,ni plus ni moins un calcul éhonté sur le plan démocratique et une tentative d’assener un coup dur à la politique actuelle du chef de l’État, qui consiste à l’indépendance effective d’un État de droit dans lequel tous les citoyens sont soumis à la seule autorité de la loi.
‹‹ L’UDPS apporte son soutien à l’ensemble de l’appareil judiciaire congolais. Elle exhorte tous les magistrats à la recherche et à la poursuite des enquêtes sur tous les derniers détournements des deniers publics, des vols ou des corruptions, sans le moindre égard envers les auteurs ›› on peut lire dans le communiqué.
Pour ce faire, l’UDPS invite le FCC à retirer ses trois propositions de lois, jugées inopportunes et inconstitutionnelles, tendant à violer le principe de l’indépendance de la magistrature. Par ailleurs, le parti présidentiel dit se réserver le droit de s’opposer à la majorité artificielle du palais du peuple, la majorité populaire, et véritable détentrice du pouvoir, au cas où le FCC impose sa volonté au peuple congolais.
À titre de rappel, la semaine dernière les députés Aubin Minaku et Garry Sakata, tous du Front Commun pour le Congo, ont fait trois propositions de lois sur les réformes judiciaires en République Démocratique du Congo.
Landry Kamango