Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a informé vendredi dernier aux membres du gouvernement de l’organisation prochaine de la conférence panafricaine sur le Projet Grand Inga III et l’hydroélectricité en République Démocratique du Congo et sa connectivité.
Ainsi, la conférence se déroulera en deux étapes. La première étape interviendra au cours de ce mois de juin et la seconde en septembre-octobre de l’année en cours, qui aura pour objectifs de présenter les opportunités actuelles et futures du Grand Inga et de promouvoir tout le potentiel hydroélectrique de la RDC de manière à encourager les appels à manifestation d’intérêts pour l’achat de l’énergie à produire.
De ce fait, le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a été chargé, en collaboration avec le Cabinet du Président de la République, la SNEL SA et divers autres acteurs concernés de prendre toutes les dispositions pour préparer la tenue de ces assises.
Le coût total pour réaliser la construction de Inga III est estimé à 14 milliards de dollars. Le projet devrait générer 25 000 emplois dont 10 000 postes permanents, mais la date du début effectif des travaux n’a pas encore été annoncée.
Landry Kamango
Pour réussir le développement et la mise en oeuvre de ce projet de grands intérêts internationaux, le leadership de la RDC doit d’abord s’atteler à clairement définir et circonscrire les différents rôles et responsabilités des ses maîtres d’ouvrage délégués par rapport à la nouvelle loi et aux institutions d’Etat existantes qui regissent le secteur de l’électricité. La confusion autour de la gouvernance de ce projet telle que perçue actuellement par les parties prenantes à ce projet ne rassure pas les investisseurs potentiels reconnus. C’est pour cela qu’il faut au préalable assurer une bonne rationalisation des responsabilités pour la bonne gouvernance du projet Inga III .