Au cours d’une séance extraordinaire, tenue mardi 01 décembre afin d’examiner le contenu de la décision du conseil d’État rendue le 27 novembre dernier à Kinshasa, en rapport avec la réélection d’Albert Yuma, le conseil d’administration de la Fédération des Entreprises du Congo “FEC”, a précisé de façon solidaire et unanime qu’il tenait aux résultats de son assemblée générale ordinaire et élective du 26 novembre. Ainsi, la FEC fonde son essence sur son indépendance et son caractère apolitique.
Cependant, le conseil d’administration de la FEC a fait savoir que l’Assemblée Générale Ordinaire Élective tenue le 26 novembre dernier s’est scrupuleusement inscrite dans les prescrits de l’article 23 de ses statuts, ainsi que des articles 11 et 12 du règlement d’ordre intérieur régissant son fonctionnement.
« La régularité des procédures a été suivie par des huissiers de justice dûment assermentés. En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire et Élective du 26 novembre 2020 est régulière. L’ensemble du conseil d’administration de façon solidaire et unanime s’en tient à ces résultats », peut-on lire dans son document parvenu à la Rédaction du défis-congolais.net.
Par ailleurs, la FEC précise qu’elle va toujours se conformer à ses statuts, aux textes légaux pris en exécution de ses statuts, ainsi qu’à la loi qui régit, à savoir la loi n°004/2001 du 20 juillet 2001 organisant le fonctionnement des ASBL.
« La FEC, entant que secteur privé formel créateur des richesses continuera à jouer son rôle entant que partenaire privilégié de l’État congolais et accompagnera le Chef de l’État et son gouvernement pour le résultat de leur mission », a souligné le conseil d’administration de la Fédération des Entreprises du Congo.
Rappelons que le conseil d’Etat a annulé le 27 novembre dernier l’élection qui a donné à Albert Yuma le sixième mandat à la tête de la FEC. Cette décision fait suite à une requête déposée par l’un des deux autres candidats à ce poste, Dieudonné Kasembo, qui a accusé l’Assemblée Générale Ordinaire de la FEC de n’avoir pas pris en compte sa candidature lors du scrutin qu’avait remporté son chalanger.
Landry Kamango