L’évêque Pascal Mukuna a comparu pour la deuxième fois à l’audience devant le Tribunal de Grande Instance de Kalamu, vendredi 5 juin à la prison centrale de Makala. L’audience a été consacrée à l’instruction des trois préventions retenues à charge à savoir : viol, menace de mort et rétention illicite de document.
Maître Willy Kasongo l’un des membres du collectif des avocats du président de l’éveil patriotique, a fait savoir que pendant l’instruction il y a eu contradiction entre les prétentions de Mme Mamie tshibola et du Ministère public par rapport aux séquences de viol.
L’Évêque Pascal Mukuna n’a pas reconnu avoir eu des relations sexuelles avec Mamie Tshibola, prétendue veuve de son ancien collaborateur de l’église l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK), Kantshia.
S’agissant de la menace de mort, le patron de l’éveil patriotique, a reconnu avoir une arme acquise régulièrement selon les lois de la République Démocratique du Congo, mais ne l’a jamais brandi contre madame Tshibola pour faire l’objet d’une menace quelconque.
Concernant la détention illicite des documents, Pascal Mukuna a affirmé devant le tribunal n’avoir jamais gardé un quelconque document.
Le Tribunal a renvoyé l’instruction pour le 12 juin prochain d’où quelques témoins sont attendus.
Le pasteur de l’église l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK) est soupçonné de viol, menace de mort et détention illégale de documents.
Landry Kamango