Le Chef de l’exécutif provincial de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a annoncé samedi 18 juillet dernier qu’il ne sera plus question d’organiser des deuils dans des lieux ou salles comme cela se faisait avant la prise des mesures de l’état d’urgence sanitaire par le Président de la République.
Il l’a dit à lors du lancement des travaux de construction du funérarium de la morgue centrale de Kinshasa. Le premier citoyen de la ville de Kinshasa, a indiqué qu’après la morgue, le corps prendra directement la direction du cimetière afin de procéder à l’enterrement.
Pour le gouverneur Gentiny Ngobila, l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’État a donné à la ville des enseignements qu’elle doit suivre et dont elle s’est inspirée à ce jour.
« Dorénavant à Kinshasa, même après que nous ayons vaincu le coronavirus, nous allons continuer avec le même procédé. C’est-à-dire une fois que nous avons fait la levée du corps de la morgue, nous l’amenons au funérarium. Et après le funérarium, pour ceux qui sont chrétiens, ils peuvent amener le corps au niveau de l’église et après l’église on acheminera le corps vers le cimetière pour inhumation. Mais il ne sera plus question d’amener le corps dans des lieux publics, dans des salles où on a pris cette mauvaise habitude d’aller faire le deuil », a déclaré Gentiny Ngobila.
À titre de rappel, c’est depuis que le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi avait décrété l’état d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, que l’organisation des funérailles dans des salles a été interdite en RDC afin de limiter la propagation de la pandémie de Covid-19.
Landry Kamango