À quelques heures du démarrage du procès en appel du directeur de cabinet du chef de l’État, les avocats de Vital Kamerhe espèrent que leur client sera finalement relaxé ce vendredi 21 août.
Pour Maître Jean-Marie Kabengela, le détournement des deniers publics retenus à charge de leur client n’a pas été prouvé.
« La défense du directeur de cabinet de Vital Kamerhe est toujours sereine et s’apprête à discuter avec le ministère public devant le juge d’appel. Des preuves qu’on auraient retenues à charge de notre client, mais tout compte fait l’analyse du dossier est vide. Nous savons que depuis le parquet jusqu’au premier juge qui a condamné notre client, les sommes données aux deux sociétés de Samih Jammal ont été tracées tant par le parquet, la Banque centrale que par le premier juge, et rien ne prouve jusqu’aujourd’hui que notre client est impliqué à un détournement », a fait savoir Maître Kabengela Ilunga, l’un des avocats de Vital Kamhere.
À titre de rappel, Vital Kamerhe était arrêté le 8 avril, il a été condamné à 20 ans des « travaux forcés » avec l’entrepreneur libanais Jammal Samih, pour le détournement d’environ 50 millions de dollars. Le directeur de cabinet de Félix Antoine Tshisekedi clame son innoncence et ses avocats dénoncent une « justice expéditive ».
Landry Kamango