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Communiqué FPI sur l’insolvabilité de Nicolas Lokole Katoto, professeur de surcroît

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Depuis quelques temps, le promoteur Nicolas Lokole Katoto Shungu se repend dans les médias de la place pour contester la régularité de la démarche opérée par le FPI en vue de récupérer sa créance auprès de lui, compromise par la non-réalisation de son projet et surtout son insolvabilité avérée. Pour dramatiser cette «affaire», dans une correspondance Kilométrique datant de ce samedi 27 juillet 2019, le professeur Nicolas Lokole Katoto Shungu s’adresse au Président de la République Félix Tshisekedi pour solliciter son implication dans le dossier d’insolvabilité qui l’oppose au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI).

Le Professeur se fait malignement passer pour la victime et le Directeur Général Patrice Kitebi comme son bourreau.

Cette grossière distorsion des faits appelle de la part du FPI les précisions suivantes :

  1. Il n’y a pas d’affaire KITEBI-LOKOLE pour la simple raison que ce dernier n’a pas signé de contrat avec Monsieur Kitebi mais avec une institution, le FPI, représentée à l’époque par le prédécesseur de l’actuel DG et à laquelle il doit des comptes.
  2. Le Professeur Nicolas Lokole Katoto Shungu a, en effet, bénéficié d’un prêt de FC 849.586.000 (Francs Congolais Huit Cent Quarante Neuf Millions Cinq Cent Quatre vingt six mille), équivalent à USD 908.648,13 auprès du FPI sous le contrat numéro 836 en date du 25 janvier 2013 pour une durée de remboursement de 3 ans. Il fait aujourd’hui l’objet d’une procédure de recouvrement forcé suite au nom remboursement du prêt obtenu, ce qui est conforme à la mission confiée par le Conseil d’Administration à la Direction Générale du FPI de recouvrer tous les fonds prêtés que des promoteurs indélicats détiennent par devers eux. Mais au lieu de confesser son péché d’insolvabilité caractérisé vis-à-vis du FPI à qui il doit à ce jour au moins 464.000 USD du prêt contracté depuis 2013, le débiteur se met plutôt à diaboliser gratuitement le Directeur Général Patrice Kitebi auprès du Chef de l’Etat et dans les médias en le présentant comme spoliateur de ses trois parcelles données en hypothèque.
  3. Toutes les procédures d’usage ont été respectées :
     Commandement aux fins de saisie immobilière lancé, en date du 22 Mai 2018, conformément à l’ordonnance n°76-200 du 16/07/1976 relative à la vente par voie parée ;
     Par ordonnance n°197 CAB.PRES/TRICOM/MAT/2018 autorisant la vente par voie parée des 3 immeubles laissés en garantie ;
     Expertise des immeubles, rédaction des cahiers des charges, invitation à consulter les cahiers des charges, publicité de la vente publique publiée dans le journal ACP et enfin, la vente publique qui s’était déroulée dans l’enceinte de la Division Urbaine des affaires foncières de Matete située sur la 5ème rue résidentielle dans la commune de Limete.
  4. Mécontent de l’issue de la vente publique et aux enchères, Monsieur LOKOLE a saisi les instances judiciaires et certaines décisions sont déjà prononcées en sa défaveur dont le RCE 1587 dans laquelle il a été débouté.
  5. Dans la presse, Monsieur Lokole oppose à notre démarche les arguments suivants : «Les différends m’opposant au DG du FPI dont question dans la présente tirent leurs origines non seulement du crédit octroyé par son institution à mon projet en 2013 et dont les photos sont reprises en annexe, mais également des politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement non orthodoxes et préméditées appliquées par l’intéressé à mon projet depuis son arrivée à la tête de la dite institution et ce, en préparation de ses actions de dépossession par spoliation de mes trois propriétés d’une part et d’autre part des manœuvres dilatoires utilisées par l’intéressé pour étouffer les plaintes introduites contre lui et son institution dans les Cours et Tribunaux de la place. Ceci lui permettrait de poursuivre son action criminelle contre ma personne».
  6. Il convient de noter que son argumentaire n’apporte aucune preuve des accusations faites, aucun fait précis pour invalider la procédure menée en son encontre et reste fondée sur une opposition entre deux personnes mais alors qu’il est question du non-respect des engagements auxquels il a souscrit avec le FPI.
  7. Sans gêne, le Professeur Lokole avoue avoir versé 10% de retro-commission à l’ancien comité à titre de pourboire, oubliant le principe juridique qui dit : Corrompu et Corrupteur sont tous deux punis par la loi. Aussi, le Professeur, débiteur du FPI ne se gêne pas non plus d’avouer publiquement qu’il a unilatéralement reconverti le projet initialement financé par le FPI celui, d’érection d’une usine de presse d’huile d’arachide en celui d’érection d’une boulangerie pâtisserie ; objet non concerné par le contrat de financement avec le FPI.
  8. Ce qui est vrai, le Professeur Lokole se serait inscrit dans la logique incivique de plusieurs compatriotes qui pensent que l’on peut aisément bouffer l’argent de l’Etat et en rester impunis de ce fait, en privant le Fonds de Promotion de l’Industrie de ses ressources, le promoteur Lokole n’est pas victime qu’il prétend être mais bien le bourreau du FPI.

Par cette mise au point, le FPI espère avoir éclairé l’opinion et invite par conséquent le promoteur LOKOLE a éteindre librement tous ses engagements envers le FPI et à ne pas user des manœuvres dilatoires auprès des hautes autorités du pays pour tenter de s’y soustraire.

Cellule de Communication et Presse du FPI

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