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Lambert Mende Omalanga, la République chevillée au corps

Choix de la rédaction

Adulé par les pros régime et détesté par les opposants, Il était dans le dernier carré rempart du régime Kabila, l’homme qui recevait les flèches, les pierres, les insultes et autre actes haineux de ceux qui voulaient voir Kabila partir à tout prix. Lambert Mende Omalanga, pour ne pas le citer, porte à ce jour les cicatrices comme personne, de son combat nationaliste aux cotés de Joseph Kabila. Il avait mis son énergie, son talent et une détermination inédite au service de la République à travers le premier des congolais de l’époque, le Président de la République, Joseph Kabila, un engagement qui l’avait placé en première ligne de front comme un commandant de troupe, alors qu’il était loin d’être dans le peloton des bénéficiaires des dividendes du régime.

Au Gouvernement, dans son rôle de porte-parole, à l’unanimité tout le monde reconnaît aujourd’hui que grâce à son engagement et surtout à sa loyauté envers Joseph Kabila, autorité morale du FCC, qui n’a pas pris une ride ce jour, que le régime a aussi tenu jusqu’à la passation civilisée du pouvoir le 24 janvier 2019 entre le Président sortant Joseph Kabila et l’entrant Félix Tshisekedi. Lambert Mende avait annoncé en 2013, trois ans avant la fin légale du mandat de joseph Kabila, sur TV5 Monde, la passation civilisée du pouvoir entre un Président entrant et un sortant, ce qui lui avait d’ailleurs valu des insultes de certains dans sa famille politique. Jamais là où l’argent se partageait, jamais sur les listes de ceux qui devaient monter en grade, Lambert Mende, en fidèle lieutenant, ne baissait jamais en ardeur pour défendre Joseph Kabila, le régime et la République contre tous les actes des prédateurs qui croyaient tout se permettre sur le Congo de Lumumba et de Laurent Désiré Kabila. Même quand il était combattu ouvertement par ceux-là qui bénéficiaient, en bourgeois compradore, du régime kabila pour lequel Mende n’était vu qu’en soldat, cet homme exceptionnel restait égal à lui-même, fidèle à Kabila et à l’idéal qui le guidait à savoir, faire respecter le Congo. Meilleur élu du Sankuru avec plus de 55 milles voix et cinquième de la République, Lambert Mende est considéré dans le Sankuru comme un homme du peuple contrairement à l’image que ses adversaires recrutés dans le FCC, voulaient donner à travers les dernières élections de gouverneur du Sankuru décidé par une poigné d’homme d’appareils. La candidature de Mende comme Gouverneur n’avait jamais posé un problème à la population du Sankuru qui l’avait massivement élu comme député national grâce notamment à ses réalisations dans la province de Patrice Lumumba. Les œuvres qui témoignent dans le Sankuru, Lambert Mende en a légion comme l’avait si bien présenté notre consœur d’Heshima Magazine dans un entretien témoignage avec le dernier conseiller en communication de l’ancien ministre de la communication et des médias, dans « Lambert Mende, au-delà du verbe ». Personnalité politique congolaise connue pour la limpidité rhétorique avec laquelle il défend la République et les institutions, Lambert Mende Omalanga, Nyama solo (viande de valeur) de son nom de guerrier tetela, avait au cours de son long bail à l’immeuble de l’ex. Ratelesco, siège du ministère de la Communication et Médias à Kinshasa-Gombe, signé plusieurs prouesses, parfois méconnues du grand public. Son conseiller en communication qui s’était présenté comme l’un de ses disciples, avait témoigné lors de l’entretien avec Heshima, sur quelques facettes de la vie de ce véritable animal politique exceptionnel. Il a commenté dans un style libre et peu conventionnel des choses peu ou pas connues sur Lambert Mende Omalanga, son mentor : « étant membre de son cabinet, j’ai vu le ministre se confronter avec succès à plusieurs défis à la fois au profit et au service, non seulement de son parti, la Convention des Congolais Unis, mais aussi et peut-être surtout du pays. Des défis relevés avec brio dont certains n’ont jamais fait l’objet d’un quelconque étalage dans les médias dont il a si souvent occupé les colonnes et les ondes pour promouvoir et défendre primordialement les Intérêts Nationaux », déclare notre interlocuteur en guise d’introduction. Prié d’illustrer son propos, le conseiller a évoqué le passage de Lambert Mende au siège de Facebook Inc. à San Francisco l’année dernière. « Le but de sa mission en Californie était de répondre à une invitation lui adressée par Facebook. Le ministre venait alors de signer un arrêté portant réglementation des médias en ligne en RDC et plusieurs professionnels de la sphère virtuelle souhaitaient savoir ce qu’il en était. Soucieux de rendre la RDC présente dans le secteur numérique mondial, Lambert Mende avait discuté avec la haute direction de Facebook et c’est avec une rare compétence qu’il est parvenu à harmoniser leurs vues avec celles du gouvernement qu’il représentait sur diverses questions relatives aux médias en ligne dont il appartient à tout gouvernement responsable de veiller à éviter qu’ils ne sombrent dans les fake news, les incitations systématiques à la haine ethno-raciale ou à la violence ou encore à des usurpations d’identité dommageables à la foi publique. Le ministre Mende dont la délégation comprenait notamment Mme Hortense Mukalayi Kyonde, alors directrice de cabinet adjointe du président Joseph Kabila, avait aussi donné des garanties à Facebook sur la promulgation par le président Kabila de la loi libéralisant le secteur des télécommunications en RDC qui allait faciliter le déploiement de la fibre optique et contribuer à réduire la fracture numérique ».
Pour l’ancien conseiller du ministre, le Congo avec ses 80 millions d’habitants et ses 9 frontières est le plus grand marché d’Afrique centrale et d’Afrique australe. Sur le plan stratégique d’investissement, le pays incarne un important débouché pour les entrepreneurs des réseaux sociaux. A la suite de ces échanges, Facebook Inc. a débuté le déploiement de la fibre optique en partenariat avec les sociétés congolaises. Un marché aux retombées très positives car, en chiffres, Internet par exemple, c’est 12 milliards de dollars dans le budget sud-africain et 120 milliards d’euros d’apport dans le budget français. Grâce à la fibre optique, le Sénégal a créé plus de 30.000 emplois. C’est dire l’importance de l’aboutissement de ces contacts que le ministre a eus en Californie.

Mettre le pays à l’abri du chaos

S’inscrivant dans un programme d’assainissement des autoroutes de l’information et d’éradication des médias charriant sur la toile la haine et les antivaleurs, la visite de Mende en Californie n’est pas parvenue à éviter la coupure d’Internet pendant l’attente des résultats des élections générales du 30 décembre 2018. Son ancien conseiller en communication l’a déploré, tout en rappelant la nécessité devant laquelle le ministère des PTNTIC s’est trouvé de réduire les capacités de connectivité à la toile pour empêcher les nombreuses manipulations malveillantes de celle-ci par des individus ou groupes subversifs qui prenaient un malin plaisir à l’instrumentaliser pour faire basculer le pays dans la chienlit : « Il n’y a pas plus important que la vie humaine », dit-il en substance. Il s’explique : « Il était question de protéger la vie humaine et en même temps de consolider la liberté d’expression afin d’éviter que le pays ne bascule dans le chaos et l’anarchie. L’exemple de la Libye doit nous interpeller. Ce pays ne s’est pas remis jusqu’à ce jour du chaos qui a été aussi favorisé par la manipulation électronique », dit notre interlocuteur qui ajoute : « le voyage du Ministre Mende en Californie a permis à la RDC d’amorcer, en collaboration avec Facebook, propriétaire de whatsapp, la recherche de procédures efficaces et conformes à l’Etat de droit pour lutter contre les infox et la cyber-manipulation afin d’éviter autant que possible la restriction d’Internet en période perturbée ». Un chantier à finaliser par le nouveau gouvernement issu des récentes élections.

Bon voisinage

Outre la Californie (USA), en perspective de la politique du bon voisinage, la RDC par le biais du ministre Lambert Mende a été invitée à la mise sur orbite du Satellite angolais « Angosat 1 », à partir du site de Baïkonour (Khazastan, Russie), une mission qui a permis à ces deux pays de balayer les rumeurs faisant état de relations tendues entre eux.« Il était question en Angola de participer à la commercialisation et au placement sur orbite du satellite ‘’AngoSat 1’’. La RDC a été invitée en tant que voisin et grand marché de la sous-région pour participer à la commercialisation de ce satellite. Avec son franc-parler habituel, le ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour rappeler au gouvernement angolais que son satellite ferait de lui (Angola) la première puissance spatiale, donc le leader de la sous-région en la matière en soulignant que cette position de leadership rime toujours avec responsabilité. L’Angola a la responsabilité de promouvoir grâce à cet outil plus de stabilité à travers ses frontières avec la RDC ». Par ailleurs, poursuit-il : « ce passage en Angola lui a permis de tordre le cou aux rumeurs faisant état de relations exécrables entre la RDC et l’Angola. C’est tout aussi en bon voisin qu’il a ensuite fait escale à Brazzaville pour y enterrer une vieille querelle entre les deux Congo concernant la restitution par Kinshasa de quelques fréquences télévisuelles analogiques à Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées du monde partageant le même spectre de fréquences ».

A la rescousse de la presse congolaise

Le Conseiller étale la stratégie appliquée par Lambert Mende pour redorer l’image ternie de la presse congolaise où règne trop de moutons noirs. « Il faut dire que le travail à faire dans ce secteur est encore immense avec les vieilles habitudes qui se sont cristallisées ces dernières années » estime-t-il. En effet, Mende a réussi à redonner de la valeur aux opérateurs nationaux des médias en remettant sur le tapis une exigence méconnue de la loi de 1996 sur la presse en obligeant les grands médias étrangers œuvrant en RDC de travailler en partenariat avec les médias congolais. Et certains médias proactifs comme Top Congo FM, Congo-Web, Siloé TV et Digital Congo jouissent déjà des avantages de cette initiative. Mais ce n’est pas tout car selon notre interlocuteur, « poursuivant dans sa politique de préférence nationale pour promouvoir les médias congolais dans une profession de plus en plus compétitive, Lambert Mende a défendu au sein de l’exécutif l’idée de l’Africanownership en vertu de laquelle toutes les grandes chaînes internationales présentes en RDC devraient s’y faire représenter prioritairement par des correspondants africains qui maîtrisent mieux les arcanes culturels du continent. Il a en outre signé un arrêté portant réglementation de la presse en ligne pour barrer la route aux moutons noirs qui foisonnent dans ce secteur, ce qui est de nature à en améliorer les performances ».

Homme simple et père de famille

Lambert Mende est réputé pour son éloquence qui plaît à de nombreux auditoires, téléspectateurs et auditeurs, qui s’interrogent sur les sources de l’art oratoire à nul autre pareil de celui que son vieil aîné Papa Wemba a qualifié d’« homme au verbe facile ». Katako parle à ce sujet d’une véritable boulimie de culture dans son chef : « Le ministre Lambert Mende aime beaucoup lire et écrire. En 2015, il a dirigé un ouvrage collectif intitulé ‘Kabila et le réveil du géant’ publié chez l’Harmattan à Paris. Le livre répondait à quelques compatriotes de la diaspora qui ne connaissant pas les réalités du Congo, vilipendaient avec mépris le président Kabila qui a, pourtant consolidé l’unité nationale, la paix et la démocratie en RDC comme en le voit aujourd’hui avec la première passation civilisée du pouvoir au sommet de l’Etat », fait-il remarquer avant de rappeler qu’en dehors de cet ouvrage, Mende en a écrit d’autres, notamment « Dans l’œil du cyclone » chez l’Harmattan et « Au-delà de l’urgence humanitaire », et « Gouvernement Matata1:la RDC à bras le corps » édités à Kinshasa. Dans ses heures libres, Lambert Mende n’aime rien moins que de lire. « Parfois, il visionne des films historiques. Chaque fois que je voyageais avec lui dans un pays francophone ou anglophone (il est bilingue), il me demandait toujours de lui trouver des films sur les grands moments de l’histoire du pays visité. Dans sa mallette, il a toujours un livre de chevet. Avec son épouse, ‘’Mama Rose’’ et leurs enfants, il partage souvent à la maison des soirées de bonne humeur à regarder des classiques d’acteurs comiques comme de Funès, Aldo Macione ou les Ivoiriens de ‘Ma Famille’ », nous déclare se proche du ministre. En effet, contrairement à des rumeurs qui couraient sur des réseaux sociaux versés dans la médisance qui le présentent comme sans attaches familiales, Mende est père d’une famille heureuse. « Il a 6 enfants, 3 garçons et trois filles et même, depuis peu, une petite-fille. Son instinct de père explique cette ouverture dont il fait montre à l’égard des jeunes dans sa circonscription électorale de Lodja. A travers sa fondation « Etshuka », une douzaine d’étudiants de familles modestes de cette contrée bénéficient chaque année d’une bourse prenant en charge leurs études universitaires depuis plus de huit ans », souligne-t-il.

Des actions concrètes pour sa base

Nombreux sont en RDC et au Sankuru les acteurs politiques qui ont occupé des postes de responsabilité de très haut niveau sans laisser de traces et passent inaperçus comme des citoyens lambda. Ce n’est certainement pas le cas de Lambert Mende qui se caractérise par sa détermination à voir les siens se développer. « Il a commencé par le secteur éducatif qu’il considère comme l’un des socles du développement d’une nation ou d’un peuple. Car pour lui, rien de bon ne peut-être fait par ou pour une population non instruite. C’est la raison pour laquelle avec la Fondation Etshuka (FONDET), il s’est investi depuis une dizaine d’années dans la construction de l’Université des Sciences et des Technologies de Lodja (USTL) qui a été reconnue par l’Etat il y a 6 ans. Cette Université dont le campus pimpant neuf sur le site ‘Epom’ à Lodja a été érigé sur fonds propres de Mende comprend à ce jour 5 filières dont la médecine, la polytechnique, les sciences de l’éducation, les sciences de la vie et le droit. Grâce à son entregent, l’institution, que dirige de main de maître le Prof. Dr. Abbé Véron Okavu On’Okundji, est en partenariat avec la Southern Utah University du Sud des USA qui y envoie régulièrement des professeurs visiteurs. Avec une capacité d’accueil de plus de 300 étudiants, elle vient de lancer la construction d’un Centre Hospitalier Universitaire et de homes de 56 chambres dont une quarantaine achevées », témoigne l’interlocuteur du magazine qui rappelle que l’USTL, toujours sponsorisée par Lambert Mende, a déjà diplômé 11 ingénieurs civils électriciens et 8 médecins. « Dans la même optique, poursuit notre interlocuteur, Lambert Mende est un des principaux investisseurs au Sankuru à ce jour. Dans le domaine touristique, il a construit en plein centre de Lodja un complexe hôtelier de deux niveaux, le San Palace Hôtel qui fait la fierté de la ville, avec ses 30 chambres dont 2 suites et une salle de réunion pouvant accueillir plus de mille personnes et une dizaine de bureaux. Comme on le voit, tout n’est pas que politique politicienne chez cet homme d’Etat qui doit être aussi perçu comme un des principaux acteurs de développement dans cette région car il est pleinement engagé dans le mieux-vivre et mieux-être des congolais, à travers ses réalisations ». Et d’ajouter : « Il y a trois ans, interpellé par la situation d’enclavement de sa circonscription électorale de Lodja, principal centre économique du Sankuru, à la suite des destructions récurrentes de la dizaine de ponts par des automobilistes indélicats sur la route nationale N°4 reliant le port de Bena Dibele à Lodja et Lomela, il a pris l’initiative de tracer ab nihilo une voie alternative grâce à un projet aussi titanesque qu’audacieux consistant à ouvrir une nouvelle route reliant les agglomérations de Lodja, Tshumbe et Katako-Kombe avec la rivière Lubefu, un affluent navigable du Sankuru. Cette infrastructure que ses partenaires de l’Association pour le Développement de Kondo Tshumbe (ADEKOT) ont convenu de baptiser ‘’Route Wemambolo’’, du nom du défunt père du dé Lambert Mende, est longue d’une centaine de kilomètres dont la moitié dans une jungle épaisse qu’il a fallu tailler à la tronçonneuse 18 mois durant. Elle présente l’avantage de n’être entrecoupée par aucun cours d’eau donc aucun pont susceptible d’être endommagé, ce qui permet de maintenir la fluidité du trafic en cas d’interruption momentané sur la RN N°4. Une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie de la province, la Lubefu étant également navigable sans interruption de charge jusqu’à Kinshasa ». son ancien conseiller a estimé que le fait pour Lambert Mende d’amener de sankurois à s’impliquer dans ce gigantesque chantier à titre volontaire a constitué en lui-même une performance particulière .

Rédaction

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