Plus vaste province de la République Démocratique du Congo avec plus ou moins 523.000 km2, mais également la plus peuplée. Le peuple de la Grande Orientale, au-delà de quelques exceptions qui ont servi des individus plutôt que la Nation, n’a jamais ménagé ses efforts pour accompagner les institutions dans l’avènement d’un Congo émergent.
Aujourd’hui, cela s’est manifesté par son adhésion sans atermoiement à l’Union Sacrée de la Nation que porte à bras le corps le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, garant de l’unité nationale. Nous avons suivi sur les ondes des radiotélévisions, celle que beaucoup appellent affectueusement Jeanne D’arc, Dame de fer ou encore Maman Babandoa, conduire une forte délégation de cette province chez le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi lors des consultations ainsi que chez l’informateur Modeste Bahati Lukwebo, signes qui ne trompent pas sur l’adhésion de cette province martyre à la vision de Félix Tshisekedi pour un Congo nouveau.
Une importance stratégique qui la place en première ligne de front
Sans aucun doute, la Grande Orientale est d’une importance stratégique, certaine pour le Congo, d’abord par le fait qu’elle partage ses frontières avec 3 pays de la sous–région, à savoir le sud Soudan, la République Centrafricaine et l’Ouganda sans oublié le Rwanda qui fait frontière avec le Kivu, mais aussi par le fait qu’elle s’étend sur deux bassins hydrographiques du fleuve Congo et du fleuve Nil, englobant en même temps les grandes communautés Swahiliphones et lingalaphones.
Au regard de son potentiel économique reconnu, cette province était considérée dans le temps, comme le troisième pool de développement du pays mais qui n’a pas pu démarrer suite à des multiples troubles politiques et différentes rébellions et guerres à répétitions qui ont frappé le pays depuis son accession à l’Indépendance jusqu’à ce jour. La Grande Orientale a connu successivement, les guerres des nationalistes en 1961, les mulelistes en 1964, les mercenaires Diabos 1964- 1965, l’AFDL 1997, la guerre de 6 jours qui avait opposé les armées ougandaise et rwandaise en pleine ville de Kisangani en 2000 et aujourd’hui l’insécurité que les envahisseurs venus des pays limitrophes causent et qui maintient la grande orientale comme province martyre.
La Grande orientale et non la Grande orientée
La République a souvent eu besoin de meilleurs et dignes filles et fils de ce coin du pays pour son fonctionnement. Le général d’armée Singa Boyenge, héros de guerre a combattu la sécession du Katanga en 1963 et la rébellion des troupes de l’Est un an plus tard, il combat contre Jean Schramme au Kivu et dans la Province Orientale. Après la guerre des 80 jours où il réussit à repousser les envahisseurs du territoire Zairois, il fut nommé gouverneur militaire du Shaba, l’ex Grand Katanga.
Général d’armées, Likulia Bolongo Norbert, membre d’honneur de la Cour Suprême de justice militaire des Etats-Unis, membre de la Cour d’appel de Washington DC, il a été notamment patron de la sureté de l’Etat, ministre de la défense et dernier Premier ministre du maréchal Mobutu qui a assuré une entrée en douceur des troupes de l’AFDL à Kinshasa pour mettre un terme à plusieurs décennies de dictature en RDC.
Jacques Mozagba plusieurs fois ministre important du dispositif Mobutu. Les brillants généraux Yossa et Médard Unyon ou encore Bernard Kasusula, représentant la société civile de la province Orientale à la Conférence nationale souveraine où il fera trembler le Président Mobutu avant d’occuper plus tard le poste de Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et affaires coutumières.
Dans cette lignée, vous avez de plus jeunes noms comme Mamadou Ndala, Colonel, héros de guerre qui n’a eu droit qu’à un hommage timide de la Nation ou encore celui d’Odette Babandoa, que nous, les cheminots, appelons affectueusement Jeanne-d’Arc fut à 33 ans première femme PDG d’une entreprise publique qu’elle a ressuscité de la mort, première femme à occuper un ministère aussi technique que celui des transports et voies de communication avec 13 entreprises importantes sous sa tutelle où elle marquera son passage d’un bilan positif avant de passer à la Banque mondiale comme experte en matière d’infrastructures et d’être désignée par la RDC pour siéger comme Administrateur puis Présidente du Conseil d’Administration de la Société Internationale de l’Energie du grand Lac « SINELAC ».
Certains analystes pensent que la province orientale a souvent été orientée ailleurs que là où se prennent les décisions sur les contours des vrais enjeux de la RDC. C’est pour cela qu’elle sort souvent dindon de la farce malgré certaines exceptions. Au regard de différents parcours dans l’action publique de ceux de la grande orientale qui ont laissé des traces positives en RDC et qui ont laissé le pouvoir sans richesse à l’exception de ceux qui ont servi les individus, nous confirmons sans peur d’une contradiction que la grande orientale est une province patriote.
Au moment où le pays a besoin de la synergie de toutes les forces provinciales, au regard de leur engagement au côté de Félix Tshisekedi, les filles et fils de la Grande Orientale montrent une certaine espérance en cette nouvelle dynamique pour apporter des solutions adéquates aux problèmes des congolais et rendre effectif la vision de l’Union Sacrée de la Nation, telle que voulu par Félix Tshisekedi.