À l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la faim célébrée chaque 15 juin, la structure Jeunes Filles en Action (JEFIA) a ouvert cet avant-midi la première « Foire de la Bouffe » qui va se dérouler pendant trois jours soit du 15 au 17 juin, sous le thème : « Agir enfin pour taire la faim » à la Foire Internationale de Kinshasa au pavillon 22, au marché du samedi de la Commission Nationale des Femmes Entrepreneures de la Fédération des Entreprises du Congo.
Au termes de différentes interventions des personnalités et activistes sociaux, la JEFIA a offert un repas à des centaines des personnes vulnérables (les handicapés, les aveugles, les albinos, et les orphelins) qui ont répondus à son invitation ainsi qu’à d’autres personnalités.
Dans son mot de bienvenue, Ruth Ngwanza la coordinatrice de la structure JEFIA, a circonscrit le cadre de cette activité et selon elle la faim est considérée comme un fléau en RDC et les personnes les plus touchées sont des enfants vulnérables.
« Les études de statistique du programme alimentaire mondial prouve que la RDC est parmi les pays où il y a la famine aiguë et beaucoup d’enfants mal nutris. Nous savons que lorsque nous parlons de la faim qui est un fléau les personnes les plus touchées sont des personnes vulnérables, ceux qui n’ont pas des moyens. La structure JEFIA a initié, depuis 4 ans une campagne de lutte contre la faim dénommée « Stop Nzala ». Les années précédentes nous étions dans différents orphelinats pour faire des dons des aliments et partager la bouffe avec les enfants vulnérables. Pour cette année spécialement nous avons résolu de réfléchir sur les mécanismes importants à mettre en place afin de lutter contre ce fléau », a-t-elle dit.
Présente à cette activité la Conseillère Spéciale du Chef de l’État en charge de la jeunesse Chantal Mulop, a fait savoir que la lutte contre la faim est l’un des combats que mène le Président de la République, pour son plan du développement de la RDC.
« La lutte contre la faim est le combat que le Président de la République fait pour son plan du développement de la RDC. Dans ce combat, il s’agit d’être sûr que chaque congolais puisse avoir trois repas par jour. Nous allons essayer de nous activer pour que nos enfants et la population congolaise ne crèvent plus de faim parce que manger est un droit universel qui est un acquis. Condamné les gens à mourir de faim c’est contre les droits humains », a déclaré la conseillère du Chef de l’État.
Eliane Munkeni co-organisatrice de la « Foire de la Bouffe 2021 » et Vice-Présidente de la Fédération des Entreprises du Congo en charge des femmes et jeunes entrepreneurs, estime que la lutte contre la faim est un problème qui concerne tout le monde n’ont pas le Chef de l’État ou le gouvernement comme d’aucuns l’estiment.
« Je n’aime pas qu’on puisse mettre le Gouvernement encore moins le Président de la République sur la première ligne. Je pense que le problème de la faim c’est un problème qui nous concerne tous puisqu’eux sont moins nombreux et nous nous sommes plus nombreux. Si chacun chez lui à la maison s’organise pour lutter contre la faim, je suppose que le Gouvernement ou le Chef de l’État viendra tout simplement donner un coup de pousse afin d’aller de l’avant. Tout doit venir d’abord de nous et nous devons être conscients, c’est dans le cadre de cette organisation que nous irons vers le gouvernement pour soumettre nos difficultés afin d’obtenir son accompagnement. L’initiative est louable est surtout est une initiative qui vient des jeunes c’est pour dire que la jeunesse de la RDC s’est réveillée, elle ne dort plus et nous ne pouvons qu’encourager », a précisé Eliane Munkeni, initiatrice du Marché du Samedi.
Il sied de noter que plusieurs activistes sociaux ont pris, successivement la parole afin de partager l’expérience de la gestion de leurs organisations respectives, à savoir : Nandy Angalikiana (Propriétaire des orphelinats), Sarah Mandala (Présidente de la Fondation Sarah Mandala), Keyt Ngwanza Propriétaire de l’Asbl la voix des drepanos, Alphie Ngama Présidente Handic’apable, Béatrice Kazadi Présidente ta main mon avenir et Roger Katembwe Responsable du Centre LIKEMO.
Landry Kamango
Chantal Mulop, Conseillère du Chef de l’État en charge de la jeunesse
