« Un ministre ça ferme sa gueule ou ça démissionne » a rappelé ce mardi 4 février 2020 dans son édition 1480, le journal le soft international appartenant au ministre honoraire Tryphon Kin kiey Mulumba. Dans un titre pompeux « Ce tout puissant ministre José Sele », extravagant que provocateur liant un style journalistique peu conventionnel et propre à l’auteur, le journal paraissant à Kinshasa a rappelé cette célèbre formule de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Recherche en France qui avait démissionné du gouvernement en mars 1983 pour protester contre la “parenthèse libérale”, déclarant ainsi “Un ministre, ça ferme sa gueule, et si ça veut l’ouvrir, ça démissionne. L’auteur, T. MATOTU a eu du mal a caché sa volonté de répondre à la loi du silence, l’omerta brisée par Sele yalaghuli, argentier national congolais, comme l’a presque qualifié le Soft. L’omerta, une loi non-écrite, tacite, que les mafieux respectent car ils sont bien conscients que si l’un d’eux la bafoue pour compromettre un clan ennemi, ce même ennemi est capable d’en faire autant.
Autrement dit, pour éviter son auto-destruction, la mafia s’impose cette règle. L’omerta explique en grande partie le fait que la mafia soit toujours aussi puissante après plus d’un siècle de traque. Fallait-il à un ancien trois fois ministre, deux fois député et candidat malheureux à la présidence de la République de traiter son pays en structure mafieuse, style causa nostra ou encore à la camorra napolitaine ( maffia italienne) pour la faire boucler à un ministre qui exerce son devoir de redevabilité à l’opinion sur une question aussi brulante qu’importante parce que liée à l’exécution du programme d’urgence du Président de la République pour apporter des solutions aux problèmes des populations ? Faut-il la faire boucler à un ministre membre d’une famille politique, le FCC qui utilise son devoir de redevabilité pour lever le doute sur l’accompagnement au chef de l’Etat de son autorité morale, Joseph Kabila, accusé d’obstruer l’action du Président de la République ? Dans un style dont seul le patron du soft, l’ancien ministre et professeur Tryphon kin kiey Mulumba a le secret, son journal a plongé ses lecteurs dans un récit de neuf pages presque aux allures d’un roman SAS, dont l’auteur Gérard de Villiers avait seul la finesse de mêler voyages exotique, glamour et intrigue avec une insistante référence au prédicat honorifique son Altesse sérénissime que l’édition 1480 du soft international n’a cessé d’attribué au directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Président du peuple d’abord pour comparer le devoir de redevabilité du ministre des finances à l’opinion ainsi que la liberté de la presse de la radio Top Congo à un combat singulier.
Qui a armé le ministre pour cette scène funeste ? s’interroge le soft international. Une interrogation qui a poussé certains observateurs et spécialistes de la KKM attitude à s’interroger sur le pour qui le ministre honoraire et patron du soft était-il petit soldat dans ses années glorieuses comme porte-parole du maréchal Mobutu ou encore comme surdoué de Matata, venu en petit soldat au juteux ministère des PTNTIC par la seule volonté de joseph Kabila et sorti porte flingue du premier ministre pour que son journal pense qu’un ministre de la République peut être armé pour rendre compte à ses compatriotes ? « en poursuivant le collaborateur institutionnel direct du Président de la République devant tous les micros où il est passé, en lui apportant la contradiction publique, en l’exposant à l’opprobre et au mépris, à quelle philosophie ce racé obéit-il » s’interroge à nouveau le soft international. L’auteur de l’article, T. MATOTU qui était selon une source à la prestigieuse résidence du soft, calé confortablement sur son fauteuil, pieds nus et torse nue sur le clavier de son MacBook, la Rolls Royce des ordinateurs, pour rédiger son article à neuf pages a mentionné que le ministre des finances a apporté la contradiction mais oubliant de mentionner que le ministre qui a reçu mission de mobiliser les recettes par le chef de l’Etat doit maintenir son image propre comme c’est le cas avec l’argentier congolais et que la tache sur lui ne devrait pas venir d’un collaborateur du Président de la République surtout pas de manière calomnieuse au risque de le compromettre face aux partenaires.
Confusion dans l’exécution des travaux d’urgence, à qui profite la chienlit
Sur TOP CONGO FM, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat qui a coordonné les travaux d’urgence dont ceux des sauts-de-mouton, évaluait « le taux de réalisation physique des travaux à 70% pour des décaissements de l’ordre de 64% ». Asphyxiés, Vital Kamerhe demandait au ministre des finances de payer les entrepreneurs.
Ce à quoi José Sele yalaghuli s’oppose.
Pour l’argentier de la république, « le niveau d’exécution financière (70%) ne coïncide pas avec le niveau d’exécution physique, inférieur à 50% ».
Invité de l’émission FACE A FACE sur la radio Top Congo, le ministre des finances annonce vouloir diligenter un audit financier de ces travaux, regrettant au passage que les entrepreneurs « ont traîné les pieds pour fournir à son ministère les données pour ce faire ». Alors que Sele yalaghuli s’active pour que le gouvernement puisse voir clair dans ce dossier, la plume nucléaire du soft international s’enfonce dans des formules.
« un ministre ça se tait ou ça s’en va » voilà une formule qui est revenue plusieurs fois dans les lignes de la bombe non conventionnelle, lancée par le soft international à Sele yalaghuli, ancien Dircab de Premier ministre, directeur général des impôts congolais dans un passé récent et aujourd’hui mobilisateur en chef des recettes pour la matérialisation du peuple d’abord, vision du Président de la République. La pique du journal cher au professeur Kin kiey qui répond à la philosophie de son fondateur ( un journal ça acense ou sa démolit mais préférence à la démolition ça paie mieux) n’a pas d’effet dans le contexte yalaghuli, comme sa guerre atomique annoncée en pompe entre Alexis Thambwe Mwamba et Bahati Lukwebo qui n’a pas eu lieu au Sénat, car le ministre des finances est dans la droite ligne de la politique prônée par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi qui d’ailleurs l’avait confirmé lors de son adresse à la diaspora congolaise de Londres en affirmant qu’aucun ministre, FCC soit il n’avait quitté jusque-là sa vision au cas contraire il utiliserait son stylo rouge. Quand on questionne Alain Vidalies, ancien ministre français sur les ministres – Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Cécile Duflot – qui contestent la ligne économique du gouvernement, l’ancien ministre indique qu’en la matière “la seule bonne formule, c’est celle de Chevènement”. “Cela devrait être la règle, car ça ne peut pas être autrement. Dans un gouvernement, il n’y a qu’une seule politique”. “En supposant que Boris Johnson devienne le prochain Premier ministre, je comprends que ses conditions pour servir dans son gouvernement incluraient l’acceptation d’une sortie sans accord le 31 octobre, et ce n’est pas quelque chose auquel je pourrais jamais adhérer. Il est très important que le Premier ministre puisse avoir un chancelier qui soit sur une ligne politique très proche, et j’ai donc l’intention de présenter ma démission à Theresa May avant qu’elle ne se rende au palais de Buckingham pour remettre sa propre démission à la reine Elizabeth II ” avait déclaré Philip Hammond, ministre de finance britannique sur la BBC avant de démissionner plus tard à l’élection de Boris Johnson. Contrairement au ministre des finances britannique, Sele yalaghuli est pleinement dans la vision du Président de la République ainsi que de son autorité morale Joseph Kabila qui ne cesse d’appeler les ministres FCC à soutenir Félix Tshisekedi. En quoi la vérité sur le 70% contre 50% le sort de la ligne politique fixée par le Président de la République ? Faut-il reposer l’avenir du Congo sur une charpente faite des mensonges, des calomnies et des désinformations? Le bourbier chantiers des sauts-de-mouton rappellent que nous ne pouvons pas reconstruire ce pays sur du bling bling à la manière de la faillite la plus retentissante du siècle, celle de l’une de plus grandes entreprises américaines, Enron qui gonflait artificiellement ses profits tout en masquant ses déficits en utilisant une multitude de sociétés écrans et en falsifiant ses comptes, les taux d’exécutions des travaux des sauts-de-mouton ont été gonflé à 70% pour le faire correspondre au taux de décaissement alors que les indices des performances donnent une moyenne d’exécution à moins de 50%.
Les correspondances qui confirment l’expertise yalaghuli
A la manière d’une tapisserie refaite, le journal de l’autorité morale du « PA » parti pour l’action, Kin kiey Mulumba, celui-là même qui avait livré une bataille en mode combat de rue au président de l’Unc vital Kamerhe à Masimanimba lors des élections de 2011, a étalé comme pour légaliser cette pratique, les correspondances officielles sur son journal sans en être ampliataire, dans un contexte de lutte contre les fuites des documents à la Présidence de la République. On pouvait donc voir des lettres où la plus haute autorité du pays, le Président de la République était copié, le chef du gouvernement, les vices premiers ministres etc… être publiées sur le soft international, le journal d’un ancien trois fois ministre, deux fois élus et candidat malheureux aux dernières élections présidentielles comme s’il existait une poubelle de la République où chacun pouvait se servir en correspondance officielle. Un acte qui fait réfléchir un spécialiste congolais de la cyber sécurité. Qu’à cela ne tienne, les correspondances publiées par le soft ont permis selon plusieurs observateurs de confirmer l’expertise et le professionnalisme du Ministre des Finances, sa rigueur et la transparence dans sa gestion avec toutes les copies réservées à la hiérarchie et parfois à la plus haute autorité du pays confirmant ainsi le casting positif du chef de l’Etat et de l’autorité morale du FCC qui avait mis à la disposition du Président de la République pour la mobilisation des recettes, le choix yalaghuli.
Sauts-de-mouton, L’amer constat du parti présidentiel
« Nous nous sommes rendus compte que le projet est réalisé à hauteur de 30% », déplore le président national intérimaire de l’UDPS après sa ronde d’inspection de différents projets lancés à Kinshasa dans le cadre du programme des 100 jours du Chef de l’Etat.
« Le constat que nous avons fait est amer, c’est un constat de désolation. Nous nous sommes mis à la place de notre peuple nous avons vu que cela est inacceptable », tonne Jean-Marc Kabund après ce qu’il qualifie d’état des lieux. Le Vice- Président de l’Assemblée nationale et Président de l’UDPS promet des interpellations imminentes « Nous estimons que des explications doivent être fournies », déclare le 1er vice-président de l’Assemblée nationale Jean-Marc Kabund, qui annonce que « des interpellations et même des discussions directes avec les concernés ». Jean-Marc Kabund a fait le tour des chantiers « dans le cadre de la résolution phare qui a été décidée pendant les 3 jours de retraite (de l’UDPS). Nous avons dit que nous n’allons plus nous plaindre qu’on nous bloque. C’est le moment des actions ». À l’exception de l’ouvrage de Kinsuka qui est presque fini, tous les travaux des sauts-de-mouton lancés à Kinshasa sont à l’arrêt.
L’orthodoxie dérangerait-elle un appelé à gouverner ?
Selon le principe de l’orthodoxie financière, une gestion prudente implique le respect de principes et de bonnes pratiques de sorte que certains seuils ou ratios financiers ne puissent pas être dépassés. Ces règles ont pour but l’évaluation de la nature et du risque des besoins de financement et c’est de cette orthodoxie que les sauts-de-mouton inscrits dans le programme d’urgence du Président de la République avaient besoin contrairement aux formules couchées sur du papier journal par la plûme de T.MATOTU pour sa matérialisation. « José Sele Yalaghuli a osé sortir le fer et lancer le duel avec Kamerhe Lwakanyiginyi Nkingi pourtant deux fois candidat Président de la République, le meilleur élu Député national du Kivu certes mais aussi du pays », « Sele a osé publiquement défier cet homme qui apparemment, il en connait un peu plus », « ce Kamhere que certains présentent à tort ou à raison comme le Président de la République Bis ou, à tout le moins, comme Vice-Président de la République Démocratique du Congo », « ce Kamerhe non plus qui ne la boucle pas, prend tous les risques de protocole, s’affiche avec épouse et enfants aux côtés du couple présidentiel sacral, se met entre le Président et l’officier d’ordonnancement comme pour mutualiser l’officier, se déplace en jet privé, poste des selfies d’une famille en or, sait passer des messages…En dur » « vous n’êtes tout de même pas sans savoir que j’ai signé l’accord de Nairobi, que je suis le partenaire de Félix Tshisekedi ; que je ne suis pas n’importe quel Directeur de Cabinet… » « Qu’est ce qui a pris ce ministre ». la liste est exhaustive, ces formules, ces interrogations, citations et menaces voilées qui sont coulées sur le soft rappellent selon un spécialiste de la politique congolaise, les Etats-Unis de la prohibition avec Chicago des années 1920 et 1930 qu’Al Capone réussira à donner sa réputation de ville sans foi ni loi. Al Capone l’ancien comptable deviendra l’archétype du gangster. Son mythe se développe avec Scarface d’Howard Hawks dès 1932, ce qui lui vaut une réputation quelque peu surfaite, la légende dépassant parfois la réalité. Alphonse Capone, (Alfonso Capone en italien) dit Al Capone, né à Brooklyn (New York) le 17 janvier 1899 et mort à Miami Beach (Floride) le 25 janvier 1947, est un des plus célèbres gangsters américains du xxe siècle. Surnommé « Scarface » (« Balafré »), il fait fortune dans le trafic d’alcool de contrebande durant la prohibition dans les années 1920. D’origine italienne et parrain de l’Outfit de Chicago de 1925 à 1931, il est arrêté grâce à l’enquête de l’agent spécial du service d’enquête de l’Internal Revenue Service Frank J. Wilson et au juge James Herbert Wilkerson, qui le condamne le 24 octobre 1931 à 17 années de prison dont 11 ans ferme. Al Capone contribue fortement à l’émergence du système de mafia, usant de la corruption des policiers, de la justice, des figures politiques, ainsi que des menaces physiques pour éviter les témoins à charge, et n’hésitant pas à avoir recours à l’assassinat. « Ce tout puissant ministre José Sele » Ce titre qui a mutualisé les cerveaux de T. MOTOTU et D. DADEI pour devenir un récit aux allures de SAS de Gérard de Villiers n’affiche ni plus ni moins la volonté de certains compatriotes à rejeter la norme contre la vision de Félix Tshisekedi et faire de la RDC une zone de non droit.
Rédaction