Au cours d’une interview accordée à la Radio Top Congo FM, mardi 12 janvier 2021, le ministre des actions humanitaires et autorité morale du parti travailliste (PT) a fait savoir que l’une des raisons et le vrai problème de la dissolution de la coalition FCC-CACH étaient l’élection présidentielle de 2023, le Front Commun pour le Congo (FCC) ne voulait pas renégocier « l’accord » afin de laisser Félix-Antoine Tshisekedi obtenir son second mandat. Pour lui il est inconcevable de demander à un Chef de l’État en fonction de ne faire qu’un seul mandat.
« La pomme de discorde dans la coalition FCC-CACH est le fait d’avoir refusé de renégocier « l’accord ». Le vrai problème c’était 2023, et j’avais proposé qu’on renégocie encore cet accord pour modifier car il est inconcevable de demander à un Chef de l’État en fonction de faire un seul mandat. En Europe, nous avons toujours vu que c’est le Président de la République en fonction qui est le candidat. Mais, c’était impossible et irréaliste de refuser la renégociation de « l’accord ». À mon avis, il fallait renégocier et laisser au Président Félix Tshisekedi d’être encore candidat en 2023. Si on l’avait fait je pense que ça irait », a déclaré Steve Mbikayi.
À en croire le ministre des actions humanitaires, une autre raison qui a enfanté la dissolution de la coalition FCC-CACH, ce sont les déclarations faîtes par la coordination du FCC qui ont frustré le Président de la République. Pour Steve Mbikayi, même si le Chef de l’État a commis une erreur le mieux était de saisir la cour constitutionnelle que de faire des déclarations à hautes voix.
« Je n’ai rien contre le Front Commun pour le Congo, je suis contre la façon dont cette coordination singleton a conduit les affaires qui ont amené à un échec cuisson et qui a été incapable de proposer des stratégies qui nous permettraient de reprendre notre position », a précisé Steve Mbikayi, avant d’ajouter que : « Nous devons nous mettre ensemble et laisser que Félix Tshisekedi soit notre candidat en 2023 et si nous faisons le contraire à l’approche ça sera l’éclatement ».
Rappelons que dans une déclaration politique rendue publique le 11 janvier dernier à Kinshasa, Steve Mbikayi et son parti politique, Parti travailliste (PT), ont annoncé leur adhésion à l’Union sacrée prônée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Landry Kamango