7H37 AM, les internautes se réveillent avec le bruit assourdissant de la bombe Nangaa, « un tweet tueur dont l’écho ne finira pas de retentir de sitôt », affirme un analyste politique.
« Autant le budget de 16 Md dollars renvoie à une poudre de perlimpinpin, autant le fichier de 46 M d’électeurs est une poudre aux yeux. Prétendre auditer un fichier en 6 jours est une chimère, le comble de la farce. Mensonge ! Arrêtons ce poker menteur, indigne de la République », Corneille Nangaa a effectivement explosé la toile ce vendredi 12 mai 2023, lorsqu’à 7h37 il appelle sur son compte twitter à l’arrêt de la farce électorale qui se prépare.
Le tweet de l’ancien président de la CENI, aujourd’hui candidat Président de la République, a soulevé également les vagues sur twitter. « Ils font ça, comme vous avez fait au nom du transfert Pacifique du pouvoir, parce que selon vos propres mots, accepter la volonté populaire sera plongé la RDC dans la guerre et le chaos », a réagi à la publication de Corneille Nangaa, Alain Daniel Shekomba, candidat Président de la République, aux élections de 2018 comme pour confirmer la farce électorale qui se prépare dans les couloirs de la CENI.
« Evitons de faire de @fatshi13 un illusionniste, il ne trouvera pas des solutions aux problèmes du pays avec des chiffres fantaisistes. Il doit rester dans la réalité et @dkadimaofficiel comme son frère de sang doit aider » , Alain Tshibamba, un autre internaute qui est resté très actif, soutenant le tweet Nangaa. « Seuls les inconscients penseront que les avis de Nangaa ne seront pas des psaumes pour une bonne partie de l’opinion contre un processus biaisé. Le chaos électoral conduira le pays à la balkanisation et c’est triste que cela vienne par le fils du sphinx. » publie un autre internaute.
Si hier les adhésions aux tweets du Président du parti politique « ADCP » étaient timides, aujourd’hui ses avis sur le processus électoral en RDC trouve de plus en plus écho auprès des internautes. Il faut rappeler que comme une franche de l’opinion congolaise, l’église catholique exige l’audit du fichier électoral par une expertise internationale et demande qu’on cesse de politiser une question technique.
Alain Kiaka