Manipulée, guidée, téléguidée et financée par certaines personnalités, la presse congolaise commence à perdre sa crédibilité, ses valeurs, sa place de quatrième pouvoir qu’on lui reconnait. Oui, la presse libre, celle qui écrivait sur les faits et non les alibiforains, devient rare. A nos jours, c’est le conditionnel qui caractérise les papiers de certains organes de presse, une nouvelle façon pour eux d’être à l’abri des poursuites des délits de presse ou diffamation. Pour revenir sur le fait, il suffit juste d’observer la campagne de sabotage orchestrée par une certaine presse sensationnelle et malveillante paraissant à Kinshasa contre le Directeur général de la SNEL SA, Jean-Bosco Kayombo. Des publications malveillantes avec la même matrice à chaque édition, mises à jour avec une ligne supplémentaire dans une méthode des moutons noirs de la presse congolaise, qui frise le chantage.
Des titres pompeux comme « SNEL : Le D.G jean Bosco Kayombo, un Danger pour le pays » et vide de fond, ces journalistes ou journaleux tentent, en vain, d’inventer des histoires non-fondées en vue de créer du buzz, profitant surtout du climat politique du pays, où le terme « détournement » ferait braquer les projecteurs des lecteurs sur leur journal.
Dans leur colportage des ragots, « ils évoquent notamment la société TENKEFUNGURUME qui détiendrait des créances de la SNEL SA et qui seraient de l’ordre de 160.000.000 dollars US. Et une commission de conciliation des comptes aurait été mise en place aux fins de définir un échéancier de paiement, chose que le DG Jean-Bosco Kayombo n’a pas su digérer. Il aurait entrepris des démarches auprès de la société débitrice pour minorer les chiffres moyennant des dessous de table en sa faveur ».
Déjà l’usage abusif du conditionnel dans les affirmations gratuites faites par ce journal démontre à quel point il s’agit d’un article de chambre, qui ne porte aucune précision juste.
Les vrais faits
Dans l’optique de présenter la bonne version des faits sur la sale affaire dans laquelle Jean Bosco Kayombo est cité selon cet hebdomadaire, notre rédaction a enquêté sur ce dossier. Et s’appuie sur les propos d’une de nos sources qui évoque le procès-verbal de la réunion tenue le mardi 01 octobre 2019 à la salle de réunion du Directeur Général de la Snel, Jean-Bosco Kayombo, une réunion conjointe entre la SNEL et TFM, au cours de laquelle l’historique de cette affaire a été rappelé. Selon notre source, la réunion conjointe a traité notamment du partenariat entre SNEL SA et TFM relatif à la réhabilitation de la centrale de Nseke et réseau du transport associé lequel devrait amener 80 MW additionnels sur le réseau sud mais qui est encore en cours.
Le litige entre les deux sociétés était né d’une incompréhension entre parties. Ces dernières s’étaient mises ensemble avec des cabinets d’avocat et à l’issu de ces rencontres, TFM avait commencé à payer au tarif légal; Etant donné que la loi est au-dessus des accords signés entre parties, toutes les entreprises minières avaient progressivement adhéré à l’idée de payer les factures de consommation de l’énergie électrique au tarif fixé par l’autorité à l’exception de TFM. Il était convenu qu’il revenait aux experts de parties de se retrouver pour réconcilier les chiffres et examiner les divergences dans les frais d’électricité en litige.
L’urgence de finaliser ce dossier s’était tellement imposée étant donné que ces créances gonflent l’état financier de la SNEL et de ce fait, le Conseil d’administration recommande qu’il soit clôturé le plus vite que possible surtout que SNEL SA a des difficultés de trésorerie pour fiabiliser le réseau.
En effet, le DG Jean-Bosco Kayombo, par guise des recommandations, a proposé selon le procès-verbal de la réunion évoquée par notre source, la création de trois comités mixtes : un comité qui se chargera du litige SNEL SA-TFM; Un comité qui se chargera du projet des 25 MW additionnels demandé par TFM; Un comité qui se chargera du projet de construction d’une nouvelle centrale.
Inscrits dans une logique qui ressemble ni plus ni moins à du harcèlement des dirigeants et mandataires, certains médias se sont transformés en machine de lynchage. Manipulés, guidés, téléguidés et financés par des individus friqués et cagoulés, ces médias se sont érigés en outils de destruction des réputations des citoyens qui mouillent les maillots pour le redressement de la RDC.
Jordan Mayenikini