‹‹ Aujourd’hui ce n’est pas le peuple d’abord, mais les intérêts et les rétro-commissions qu’ils ont plus privilégié ›› Chérubin Okende

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Dans une interview accordée à la rédaction du Défis Congolais, ce samedi 20 juin ,le Porte-Parole du parti politique Ensemble pour la République, Chérubin Okende, a indiqué que lorsqu’on est dans un état de droit on se doit de respecter également les exigences de cet état de droit.

‹‹ Tout ce que nous avions souhaité c’était que ce procès soit équitable et que le droit de la défense soit strictement respecté. À ce stade, le verdict est donné et nous entant que Républicains nous n’allons pas faire des commentaires par rapport au jugement rendu par le Tribunal ››, a dit Chérubin Okende au téléphone de Ruth Ngwanza.

Pour Chérubin Okende, il est du droit de la défense de pouvoir interjeté appel. Par ailleurs, il souligne que son camp politique est en train de suivre le procès 100 jours avec la meilleure attention.

Cependant, il a fait savoir que sa famille politique ne regarde que les intérêts de la République. La manière dont la coalition FCC-CACH est en train de gérer le pays ne leur satisfait pas. Puisqu’aujourd’hui, ce n’est pas le peuple d’abord, mais ce sont les intérêts et les rétro-commissions qu’ils ont plus privilégié.

À la question de savoir ce que deviendra l’avenir de la coalition FCC-CACH après la condamnation de Vital kamhere, le Porte-Parole d’Ensemble pour le changement dit ne pas être intéressé par ce qui se passe dans cette alliance qu’il considère de contre nature.

‹‹ Je ne m’intéresse pas à cette coalition, que, de prime abord, je prends comme une alliance contre nature. Nous, nous regardons la République. La manière dont cette coalition est en train de gérer le pays ne nous satisfait pas. Cette alliance FCC-CACH déçoit toute la République. Ce que nous sommes en train de vivre jusqu’aujourd’hui ne prône pas les intérêts supérieurs du peuple congolais tel que cela est prescrit dans la constitution, sinon on aurait assisté à tout ce procès du reste inconvenant ››, a-t-il conclu.

Il sied pour nous de rappeler que le directeur de cabinet et partenaire politique du chef de l’État a été condamné à 20 ans des travaux forcés et 10 ans d’inéligibilité, dans un verdict rendu ce samedi 20 juin , dans le cadre du procès 100 jours.

Ruth Ngwanza

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