Financement de la gratuité de l’enseignement : Sele Yalaghuli convainc la BAD après la BM

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En marge du  Conseil des gouverneurs des banques centrales qui se tient à Abidjan du 29 au 31 octobre, la Banque africaine de développement  se dit prête à augmenter son capital de 125%. Ces assises s’inscrivent dans la logique de la 5ème session extraordinaire et il est question pour les pays membres d’adopter le projet d’une 7ème augmentation générale du capital -AGC VII- à soumettre au Conseil de la BAD.  Comptée parmi les membres, la République démocratique du Congo est représentée par son Ministre des finances, Sele Yalaghuli, qui a fait un plaidoyer à la Bad en faveur de la RDC.

Déterminé dans sa lourde tâche de mobiliser les recettes, Sele Yalaghuli, l’argentier national va, pendant son séjour sur le sol Ivoirien, échanger avec Akinwuni Adesina, président de la BAD, dans l’objectif de plaider en faveur d’un appui budgétaire formel de l’institution financière continentale après les engagements de la Banque mondiale d’accorder 5 milliards échelonnés sur 5 ans pour soutenir la vision du chef de l’Etat Félix Tshisekedi et le gouvernement Ilunkamba dans son programme inhérent à la gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle.

Il sied de rappeler que lors des échanges entre Félix Tshisekedi et le président de la BAD, plusieurs. Promesses ont été faites par la BAD en ce qui concerne son accompagnement aux initiatives de Félix Tshisekedi et de son gouvernement. S’inscrivant dans la logique de la vision du chef de l’Etat, Sele Yalaghuli participe positivement à la matérialisation de cette promesse de la BAD faite à Fatshi. Pour le Ministre Yalaghuli, la gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle sont tellement fondamentales qu’elles imposent la mobilisation d’importantes ressources financières. Avec l’Agriculture, l’Énergie, la Sécurité et les Infrastructures, elles sont aujourd’hui parmi les priorités nationales désignées comme telles par le Président de la République.

L’approche est simple à comprendre: outre la rigueur à imposer aux services mobilisateurs des recettes et désormais aux services utilisateurs de ces recettes, en luttant notamment contre le coulage des recettes, Sele Yalaghuli est d’avis que la RD-Congo doit profiter de son retour sur la scène internationale pour rechercher du soutien financier en faveur de ses projets, rechercher les appuis budgétaires pour combler le déficit en recettes, améliorer la gouvernance et envisager sérieusement son développement, souligne Sele Yalaghuli.

Simon Kabeya

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