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Jean-Michel Mvondo : « Je ne pense pas que la rupture FCC-CACH résoudra le problème du peuple congolais »

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Approché par la rédaction de l’hebdomadaire Les Défis-Congolais le lendemain de l’adresse du Président de la République à la Nation, le Secrétaire Exécutif du Réseau d’Éducation Civique au Congo “RECIC”, Jean-Michel Mvondo, n’a pas donné sa langue au chat. Pour cet acteur de la société civile, le divorce entre le camp Tshisekedi et Kabila ne résoudra pas le problème du peuple congolais. Il estime que le vrai problème c’est 2023 car chaque composante cherche à se positionner.

« Je ne pense pas que la rupture FCC-CACH résoudra le problème du peuple congolais. Le vrai problème est que chacune des composantes cherche à se positionner pour 2023. Nous avons assisté à des guerres et blocages de part et d’autres et ces derniers rendent très lourde la machine de l’État à fonctionner. Or si l’État ne fonctionne pas bien c’est le peuple qui subit les conséquences car la misère a atteint en RDC le Rubicon », nous a confié Jean-Michel Mvondo.

Par ailleurs, il a fait savoir que la rupture FCC-CACH peut résoudre le problème du souverain primaire si seulement les déclarations de Félix-Antoine Tshisekedi ne sont pas des déclarations populismes, mais des déclarations ayant un contenu clair, net et sincère pour changer les choses. Le secrétaire exécutif du RECIC a précisé que du point de vue politique la situation risque d’être compliquée, craignant que le peuple congolais soit pris en otage par des discussions parce que la décision du Chef de l’État a amorcé une guerre. « J’ose croire que le Front Commun pour le Congo ne va pas baisser les bras, il va chercher à donner une réponse. Nous allons assister au ping-pong et c’est la population qui va payer le prix », a-t-il poursuivi.

Cependant, Jean-Michel Mvondo a fait remarquer qu’en suivant le discours du Front Commun pour le Congo “FCC” et du Cap pour le Changement “CACH”, tous militent pour le bien-être de la population et l’amélioration de leurs conditions de vie. À cet effet, étant une structure de la société civile le Recic dit être en train d’observer car les simples déclarations ne suffisent pas mais il faut des actes concrets et délibérés qui changent la situation du peuple.

S’agissant de la dissolution du parlement, au cas où l’informateur nommé par le Président de la République n’identifiait pas une nouvelle majorité parlementaire, Jean-Michel Mvondo dit soutenir cette possibilité dans la mesure où pour dissoudre le parlement il faut qu’il ait une crise persistante et grave entre le gouvernement et le parlement.

« Est-ce qu’il y a vraiment conflit entre le gouvernement et le parlement ?» S’est-il interrogé, en rajoutant que le Chef de l’État peut dissoudre le parlement mais la RDC n’est pas prête d’organiser de nouvelles élections parce que le bureau de la commission électorale nationale indépendante “CENI” n’est pas encore réformée. « C’est une décision que nous soutenons parce que le Président dit être bloqué et nous devons l’aider à se débloquer, mais en voyant très loin. Sommes-nous capable d’organiser les élections anticipées dans le délai constitutionnel ? Je dis non, au stade actuel nous ne sommes pas capables parce que la question des animateurs n’est pas encore résolue ainsi que celle des réformes électorales ».

Dans la foulée, Jean-Michel Mvondo estime que le Président de la République a pris le courage et a suivi tout ce que la grande majorité des personnes consultées lui ont suggéré.

Landry Kamango

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